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chacun de mes mots était des appels a l'aide
je veux plus recommencer
je veux plus y tomber
dans cette spirale de l'enfer qui a failli m'y faire gouter
j'en ai hurlé de toutes mes forces
ce soir la dans mes jolis draps roses
jusqu'à en suffoquer
et ne pas vraiment connaître la raison
de ce couteau dans mon coeur
ni même qui l'a planté
je me livre a moi même
a bout de souffle on lutte mais on souffre
je cherche désespérément ma place
je n'ai que des portes fermées au nez
je prend donc ce compas
la douleur est éphémère donc peu importe
des plaies a l'image de mon mal etre
cuisses balafrées
la satisfaction de pouvoir me faire du mal encore plus fort que les autres ne peuvent le faire
que dieu me pardonne
pour les crasses que j'ai pu me faire a moi même
mon dieu, je te rendrais le corps que tu m'a prêté abîmé
je m'en excuse
je m'excuse a moi même, de me détester autant
faut que je tienne,
cette vie me consume comme une flamme consume un bout de bois
j'envie la mort pour sa prétendue paix
patience
tout viendra a point
je pourrais enfin rigoler,
de mes soirées debout a verser des larmes et des mots
l'essentiel est invisible pour nos yeux
alors, ayons confiance en notre coeur

jeunesses brûléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant