cinq

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Elysia

- Mais nan tu mens ??

- Je te jure ! Renchérissait Pablo en partant en fou rire.

Il venait tout juste de me raconter une anecdote qui s'était passé lors d'un tournoi de foot avec le club quand il avait treize ans.

Soit disant, un joueur de l'équipe adverse l'avait embrouillé parce qu'il avait manqué une occasion à cause de Pablo.

En jetant un coup d'œil à mon téléphone, je voyais qu'il était déjà vingt trois heures. Sérieusement, déjà trois heures que nous parlions sans arrêt ?

- T'as entraînement à quelle heure demain ?

- Dix heures du matin, d'ailleurs, un de mes potes viendra ici dans l'après midi, j'espère que ça te dérange pas.

- T'es chez toi avant tout Pablo, je resterais dans ma chambre y'a pas de soucis.

- Justement, je pensais te le présenter.

- Comment ça ?

- Y'avait une soirée d'organisée ce soir, et c'est lui qui m'a appelé pour me proposer de venir, mais du coup quand je lui ai dit que j'étais pas disponible je savais pas comment lui expliquer sans qu'il s'enflamme.

- Sérieusement Pablo ? Te restreint pas pour moi, t'aurais pu y aller à ta soirée.

- Ça va, y'en aura d'autres des soirées, ça m'a fait plaisir de passer cette soirée avec toi.

Je souriais franchement puis nous nous décidions rapidement à aller nous coucher. Pablo devait tout de même maintenir un rythme de vie sain, et selon lui, vingt trois heures c'était déjà trop tard.

Alors après de brèves salutations, je me dirigeais vers ma chambre, avant de me glisser sous les draps, et de voir finalement un message de mon frère.

De : Mateo
Bien installée alors ?

De : Moi
Oui c'est parfait, il m'avait manqué

De : Mateo
Je passerais un jour le revoir, il me manque quand même ce gars

De : Moi
On a parlé de toi, tu lui manques aussi

De : Mateo
Profite de cette nouvelle vie qui s'offre à toi sœurette

De : Moi
Je serais éternellement reconnaissante envers Pablo

De : Mateo
Ça a toujours été quelqu'un de bien, ça changera pas maintenant

Après encore quelques échanges avec mon aîné, le sommeil l'emportait sur moi, épuisée par cette lourde journée qui marquait un tournant dans ma vie à Barcelone.

Percevant la lumière du jour à travers mes rideaux, je me doutais que j'avais dû bien dormir. Après avoir enfiler un sweat par dessus mon ample tee-shirt, je partais à la recherche de Pablo, qui ne semblait pas être présent.

En arrivant dans la cuisine, j'apercevais un papier, signé de Pablo.

« Je suis partit à l'entraînement, je voulais pas te réveiller. Fais comme chez toi, sers toi dans les placards, je rentre vers onze heures trente, j'ai un petit truc à faire, bisous »

En effet, je n'avais même pas regardée l'heure, mais il était déjà dix heures quinze, ce qui signifiait que j'avais dormi bien plus que dix heures.

𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐬 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬é𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant