We met in a car

Le Premier

Nous sommes assis à l'arrière de sa voiture.
Il est déjà presque 3 heures du matin. On a fini de regarder le match de box anglaise de Joshua contre Ngannou.
Il est assis sur la place de gauche tandis que je suis couchée sur lui avec ses bras qui m'entourent.
On discute, on rigole...
Il me dit qu'il va me mettre un  coup de tête, qu'il va me casser le nez, mais je suis apparemment trop loin de lui.
Il m'attrape alors et me rapproche de lui, il me pose sur ses genoux et j'enroule mes bras autour de lui.
On a énormément de jeux de regards bien intenses.
À chaque fois qu'un de nous détourne le regard, on rapproche nos tête de quelques centimètres, au point même que nos lèvres finissent par s'effleurer. La tension entre nous est évidente.
Il détourne le regard et me dit « ce n'est plus qu'un jeu de regard maintenant et tu sais que je vais gagner ».
Je lui répond que ce n'est certainement pas moi qui vais perdre et je rapproche encore un peu plus ma tête de la sienne.
On reste comme ça, les yeux dans les yeux , nos lèvres qui s'effleurent, mon bras derrière sa nuque, ses mains autour de moi, pendant de longues minutes.
Vers 3h40 je finis par céder, j'entre-ouvre légèrement mes lèvres et les colles délicatement aux siennes. Ma main caressant sa nuque et ses cheveux, ses bras se resserrant un peu plus autour de moi, un long baiser s'en suit.
Après avoir décollé nos lèvres de quelques millimètres, il me dit : « je t'avais dis que j'allais gagner, j'ai même gagner deux fois »
- « qui t'as dis que j'avais perdu ? je ne perds jamais moi » lui répondis-je.
Je rapprocha alors ma tête pour reperdre ses quelques millimètres, je fis bouger sensuellement mes lèvres pour qu'il finisse par m'embrasser de lui même.
Il changea son regard, entre-ouvra ses lèvres à son tour et m'embrassa.
Sa main glissait lentement le long de ma taille et s'arrêta dans le bas de mon dos. À chaque nouveau baiser nos mains se resserraient et tous nos gestes devenaient plus intenses.
C'était l'heure pour nous de partir mais nous ne pouvions pas nous laisser comme ça.
Avec le sourire aux lèvres, nos yeux toujours plongés les uns dans les autres nous nous embrassâmes encore.