TWO HEARTS, ONE BEAT🖤

Chapitre 2

     En sortant, Zephyr aperçu Nour entrain d'essuyer ses larmes et se ravisa d'aller lui parler. Après tout, elle ne la croirait pas même s'il lui disait qu'il n'a pas pu devenir prêtre à cause d'elle, qu'il était irrecuperablement amoureux de cette jeune femme. Qu'il est à la L.A. depuis 4 ans déjà, qu'il a acheté cette agence juste pour lui donner un travail et pour être à ses côtés.
Ça ferait énormément des secrets pour la jeune femme et elle lui en voudrait à vie.  S'il l'avait  laissé voir à quel point il ne rêvait que de sortir du couvent pour être avec elle, elle aurait abandonné ses rêves et il s'en aurait voulu jusqu'à sa mort.

     Malgré ses remords, il prit son courage à deux mains et alla lui parler.

   - Hey,  tu vas bien ?

  - Vas t'en Zephyr,  je n'ai rien à te dire.

  - Je ne te demande pas de me dire quoi que ce soit,  je veux juste que tu saches que je suis là.

  - C'est un peu trop tard pour ça tu ne trouves pas ?

  - Laisse moi me rattraper.  Je pourrais m'améliorer.

  - ( Elle eu un rire très cynique ) Ah bon, monsieur pense que c'est facile de partir puis revenir pour tout améliorer.  Si tu veux réellement t'améliorer trouve toi un autre job et sors de ma vie. C'est tout ce que je te demande.

  - Il m'est impossible de sortir de ta vie, en ce qui concerne le travail, je ne pourrais pas en trouver ailleurs,  c'est la seule agence qui recrute.

  - Pourquoi le mannequinât ? Tu pouvais bien faire autre chose non, tu étais prof de Philo, et tu adorait la politique,  alors pourquoi le mannequinât?

  - Ravi de voir que tu te rappelles de tout ça mais j'ai choisi le mannequinât parce que les gens changent,  leurs envies et leurs passions aussi.

  - J'ai besoin d'être seule si tu veux bien.

  - D'accord,  mais avant ça, je te propose de faire une trêve.  Juste pour le boulot. Tu pourras me détester autant que tu voudras mais au travail on reste professionnel.

  - Très difficile parce que je ne peux même pas te voir en peinture.

  - Je m'excuse de pas le croire parce que nombres de gens me disent à quel point je suis canon.

  - Va au diable Zephyr.

  - Aller les tourtereaux,  l'heure tourne et nous n'avons pas envie de dormir dans cette agence, quoi qu'elle soit très confortable.

  - Allons y Nour, et s'il te plaît,  fais un effort de pas me détester en public,  les gens pourraient croire que c'est la passion qui brûle dans tes yeux.

  - Goujat !

    De retour dans la salle, Nour fit de son mieux pour jouer son rôle à la perfection.  Pourtant l'aura de Zephyr ne lui facilitait pas la tâche. Elle fit un effort surnaturel pour rester calme mais remarqua au passage qu'il portait le même parfum qui avait le pouvoir de la faire céder.
Il avait changer physiquement,  mais qu'en est il de l'intérieur ? Elle se souvint encore de son manque d'attention et de consideration. À l'époque, il prenait plaisir à la faire attendre jusqu'à... pour prouver qu'il était le mal dominant.
Malgré tout cela, elle était restée, espérant tout bas qu'il lui accorde juste son attention et son temps. Elle s'en voulait de ne pas avoir pu remarquer à temps qu'il n'allait pas changé que c'était juste un rêve.

***

Zephyr était déconcerté de la facilité avec laquelle cette jeune femme parvenait à être en même temps froide et douce. Il a toujours considéré cette femme comme étant sa pointure. Elle était comprehensive, maladroite, et très jalouse. Et il aimait tout ça chez elle.
Que s'est il bien passé ces quatre dernières années pour que cette femme jadis extravertie soit de plus en plus renfermée ?
Il comptait bien faire des recherches là déçu.
Mais pour l'heure il voudrait surtout trouver une excuse pour la revoir en dehors des heures de travail.