Lorsque le sable rencontra l'océan, ils se complétèrent.
Chaque grain de sable alors asséché et mort, se sentit revivre.
L'océan, lui, n'avait besoin de rien et pourtant il ne put se défaire.
Le sable se vit comblé jusqu'à en devenir ivre,
Mais l'ivresse n'est-elle pas signe de faiblesse ?
Sans s'en rendre compte, le sable ne devenait que poussière
L'océan l'envahissait comme les grandes marées houleuses de nos cœurs,
Mais retenez toujours que la marée laisse des traces derrière.
L'océan prit la fuite laissant place à la rancœur.
Le vide, l'incompréhension, et la haine firent vibrer le sable.
C'est à ce moment qu'il comprit que rien n'est éternel.
La vague est temporaire et devient allergène.
La mer s'agite et se déchaîne,
De haine et de passion,
Jusqu'à s'en aller pour de bon.
On dit souvent que la mer est houleuse,
Mais je préfère l'appeler la mer amoureuse.
Elza PENNEL
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Le Bruit du Silence
PoetryRecueil de toutes mes pensées, des plus simples aux plus réfléchies; ainsi que mes poèmes. Entre vide et amour mort, la poésie est un bon antidépresseur. Par Elza Pennel.