Quand la nuit tombe

Epilogue

JASMINE

Une lourde respiration a quitté ma bouche. Je pouvais entendre les dames parler autour de moi.

"Jasmine, tu peux ouvrir les yeux et regarder dans le miroir", a dit Genelia.

J'ai pris une profonde inspiration avant d'ouvrir les yeux. Mon cœur cognait contre ma cage thoracique. J'étais nerveuse, excitée, effrayée, mais surtout heureuse.

Mes yeux se sont légèrement écarquillés lorsque j'ai regardé mon reflet. "Magnifique", a chuchoté Talia.

J'ai cligné des yeux, sentant l'humidité arriver.

"Je n'arrive pas à croire que tu vas devenir ma belle-fille. J'ai tellement de chance de t'avoir dans ma vie", a dit Talia. Je l'ai regardée dans le miroir et j'ai souri.

J'ai posé ma main sur mon ventre de femme enceinte de cinq mois qui était clairement visible dans ma robe de mariée, une simple robe satinée blanc perle.

Mes cheveux étaient attachés en arrière dans un chignon soigné. Mon maquillage était simple et naturel. Le mariage avait lieu dans notre manoir. Seuls les amis proches et les parents étaient invités.

Théo et moi avions décidé d'avoir un petit mariage privé. "Cinq minutes. Le marié attend devant l'autel", a dit l'organisateur du mariage.

"Ok."

"Prête, chérie ?" a demandé Talia.

J'ai hoché la tête.

"C'est normal d'être nerveuse, mais c'est ton jour. Nous sommes tous ici pour chérir ce nouveau départ. Repousse cette nervosité pour une autre fois et concentre toi sur ton homme", a dit Talia, et j'ai ri.

"Ok. Où est Théa ?" lui ai-je demandé.

"Elle t'attend devant l'autel avec son papa."

J'ai souri. "On se voit là-bas."

"Ok."

J'ai regardé Sherry et Summer, qui me souriaient. Elles ont pris leurs positions. Sherry, Summer, Abigail et Olivia étaient mes demoiselles d'honneur.

J'ai avalé ma salive en pensant à mes parents. Théo et moi étions allés les voir pour leur annoncer notre mariage.

Je m'attendais à ce qu'ils me grondent, mais je ne m'attendais pas à ce qu'ils nous ferment la porte au nez et nous disent d'aller nous faire foutre.

Théo a essayé de les contacter et de les convaincre de venir, mais rien n'a fonctionné. Ils ne voulaient pas faire partie de ma vie et ils étaient dégoûtés par le fait que je sois enceinte hors mariage.

J'ai décidé de descendre l'allée toute seule. Christopher, en homme poli qu'il était, a dit qu'il pouvait me conduire à l'autel, mais j'ai poliment refusé.

Ce n'est pas que je ne voulais pas qu'il descende l'allée avec moi. Je sentais que c'était plus une chose personnelle où je commencerais un nouveau voyage vers ma nouvelle famille.

"Jasmine... prête ?" a demandé Sherry. Je suis sortie de mes pensées et j'ai hoché la tête.

La musique a commencé et tout le monde s'est mis à marcher. J'ai pris une profonde inspiration et j'ai senti le bébé en moi bouger pendant que je marchais.

J'ai gloussé et continué à marcher.

Tout le monde s'est retourné dans son siège pour me voir. Mes mains tremblaient, mais je tenais les fleurs fermement. Mes yeux ont rencontré ceux de Théo, qui me regardait avec son visage habituellement sérieux.

J'ai atteint l'autel, et il a tendu la main pour moi. J'ai pris sa main et j'ai regardé dans ses yeux.

Je pouvais voir l'amour et les émotions affleurer sur son beau visage. J'ai souri alors que des larmes coulaient dans mes yeux. Je n'aurais jamais pensé que j'épouserais ce bel homme.

Il a commencé à caresser ma main, me disant de ne pas pleurer. L'officiant a commencé la cérémonie et tout est passé en un clin d'œil.

Nous avons échangé nos vœux, qui étaient courts, car je ne pouvais pas rester debout longtemps.

"Je t'aime", a chuchoté Théo en me passant la bague au doigt.

"Je t'aime", ai-je dit en mettant la bague à son doigt.

"Vous pouvez embrasser la mariée..."

Théo a souri avant de faire un pas en avant et d'attraper doucement ma joue droite. Il s'est penché et a embrassé mes lèvres tout en douceur, tandis que j'entendais les gens applaudir en arrière-plan.

Nous nous sommes éloignés et je l'ai regardé d'un air taquin. "Pas de retour en arrière... Tu es lié à moi pour toujours", ai-je dit, et il a haussé les sourcils.

"Pas de retour en arrière..."