Une seconde chance née d'une promesse

Chapitre 1

Oraya

- J'espère que tu n'as rien de prévu ce soir. Je vais t'emmener quelque part. Tu sors presque jamais !! s'exclame Aurore en buvant son cocktail.
- Oui, bon ce n'est pas sans raison. Est-ce qu'il faut que je te rappelle la dernière fois que je suis sortie ? Demandais-je en fixant les yeux noir de mon amie qui affiche un large sourire en se remémorant la fois dernière.
- Mais aller quoi, tu vas pas me dire que vomir sur les mocassins de Mr Loris est une raison suffisante pour ne plus sortir ?, plaisante-t-elle, qu'est-ce qu'il peut bien t'arriver de plus grave ?
- Vomir sur sa veste Ralph Laurent peut-être ? Dis-je en souriant face à l'hilarité d'Aurore.

Mais c'est vrai que depuis cet événement -que j'essaye d'oublier-, je ne suis pas sortie. Après réflexion, ça me ferait du bien, une pause, suite à toutes ces révisons pour les examen et le stress.
Je fais mine de réfléchir en buvant mon café.

- Hm, ok je viens ! J'espère que Mr Loris ne sera pas là cette fois.
- Oui !!! Et non tu verras ça va être super. Dit-elle en finissant son cocktail et moi mon café par la même occasion, on demande l'addition puis on se dit à tout à l'heure.

Une fois sorties du bar, je décide de marché dans les rues de Rome, un peu nostalgique. Cela fait deux ans que je suis à Rome pour mes études en histoire de l'art. J'ai quitté Palerme pour venir étudier ici, alors qu'on me prenait de haut parce que je voulais étudier l'histoire de l'art. Mais quand je regarde les ruelles tout en sachant l'architecture des bâtiments, des monuments, cela les rends encore plus spéciale pour moi. Savoir que chaque infrastructure a une signification, amplifie mon admiration. Les rues sont remplies de touriste qui se prennent en photo. Je les vois souvent heureux sans problème, comme si les inquiétudes de la vie étaient en pause. Les habitants de Rome qui sont habitués, ne prennent même plus la peine de regarder les monuments, leurs yeux ne pétillent plus face à la beauté et la richesse historique de Rome.
J'imagine que c'est ce qu'on ressent quand on se lasse, quand on ressent de l'ennuie face à la récurrence de voir la même chose. Mais est-ce que c'est pareille lorsqu'on aime quelqu'un ? Peut-on se lasser de la voir tous les jours ? Du sentiment qu'elle nous procure ?
Des questions sans réponses, je pense être la dernière personne à pouvoir faire candidature en tant que professionnelle de l'amour. Mes expériences sont seulement des baisers échangés. Ces tentatives je les doit à l'ado naïve qui était en moi et qui ne voulait pas être en retard par rapport aux autres.
On est en fin d'après-midi, le soleil commence à ce coucher mais je sens ses rayons qui me réchauffe, il y a une brise qui fait bouger les arbres. Face à cela je ferme les yeux et me laisse attendrir par le bruit des arbres procurer par le vent. J'inspire la bonne odeur de l'air frais du printemps, et là tout s'arrête, loin de mes soucis, de l'école, je ressens un semblant de paix. Suis-je heureuse ? Oui... Enfin je crois...
Une main forte recouvre mon bras fin et me tire violemment sur le côté du trottoir, j'ouvre instinctivement les yeux et constate q'un scooter me fonçait dessus. La personne m'insulte en disant d'ouvrir les yeux. Non mais je rêve là ?

- Va faire ton scooter sur la route pas sur le trottoir connard va ! Criais-je pour qu'il m'entende mais en vain, il était déjà très loin.

Je me retourne pour remercier la personne qui m'a sauvé mais je vois qu'elle était déjà parti. Je cherche partout autour de moi pour avoir un semblant ou un indice de qui cela peut bien être. Qui sauve la vie de quelqu'un est disparait comme ça ? J'aurais voulu remercier la personne mais je ne trouve rien, elle est déjà partie. Je sens une odeur d'eau de Cologne citron, ça devait être un monsieur. Je regarde mon bras où sa main exercer une pression. Je pense qu'il a dû me serrer un peu fort, parce que j'ai toujours la sensation que sa main entour mon bras. Super...je vais avoir un bleu.
C'est un signe envoyé des cieux pour que je mette un terme à ma rêvasserie. Il est temps pour moi de rentrer et de me préparer. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir porter ?