11. killed

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. mourir est juste une autre forme de liberté .


Act. II

chapitre. XI




Anushka.





Le sable chaud fait trepiter mes pieds et le soleil me brûle la peau alors sans hesitation je plonge dans l'eau salée.

Je ramasse des petits coquillages sur le bord en fredonnant une chanson que j'ai écouté sur la route en rentrant de l'école lorsque la voix de maman résonne

__ Marisa!

Je me relève immédiatement en criant un << j'arrive maman >>

Je me dirige vers la forêt pour la rejoindre lorsque les arbres semblent tous avoir changé d'emplacement et de formes, ils n'ont plus un seul fruit à leurs branches, leurs feuilles sont d'un vert presque obscures et ils me paraissent étrangement longs. je ne retrouve plus mon chemin.

Le ciel au dessus de ma tête devient obscure et la chaleur que je ressentais il y'a quelque minutes est remplacé par un froid imsoutenable, un vent violent circule dans l'air.

Je me met à courir le plus vite possible pour retrouver ma cabanne tandis que le sable sous mes pieds devient du beton dur et la neige commence à tomber du ciel. J'ai l'impression de grandir pendant ma course, mes mains et mes jambes n'ont plus la même taille et je me sens etrangement plus haute.

J'accelere le pas. J'aperçois enfin mon chez moi, je me rapproche et sors de la forêt en esperant rejoindre mes parents quand je me rend compte que je suis devant un chateau.

Je me reveille en sursaut les yeux figés sur le plafond, je me redresse sur les coudes analysant les murs dans des tons blancs et dorés, le dressing, la statuette en jade ancien sur la table de chevet et un tableau de la nuit étoilé sur le mûr.

c'est ma chambre.

non …

pas ça

pas ça

Je me touche le bras puis me pince la chair pour m'assurer que tout ceci est bien reel et c'est le cas.

Je sens un nœud me nouer le creux de l'estomac et mon corps trembler. Je croyais pourtant qu'il m'avait tuer, je pensais que c'etait fini

à moins que cela aussi n'etait qu'un rêve

Je me lève précipitement en me dirigeant vers le miroir avant de constater que j'ai bel et bien des marques de strangulations autour du cou.
Mon corps est pris de violents spames et je finit par tomber ne pouvant plus tenir sur mes jambes.

Une larme perle le long de ma joue et mon cœur me parait beaucoup trop lourd pour ma cage thoracique. Je croyais vraiment que c'etait la fin, que toutes mes souffrances s'estomperaient, que plus jamais je n'aurais mal.

Le reste de mon corps glisse doucement sur le sol et mes pleures sont de plus en plus intenses.

Ce monde m'aura vraiment tout refusé, la joie, la paix, l'amour et même la mort.

La porte s'ouvre doucement et des bruits de talons me font légèrement lever la tête, je distingue dame Sarah sous sa robe évasée.
Elle se met à genoux juste à côté de moi et sort un mouchoird blanc de je ne sais où.

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant