L'Horloges

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En temps présent, il y a un cas dont je voudrais parler, dont l'évocation seul me fait blêmir tant l'absolu mystère reste présent même après des années de recherche d'indice. De plus, ce cas comporte de formelles impossibilités, et les autorités ont préférer "oublier" ce cas tant il est difficile de tenter d'en tirer des conclusions rationnelles.

Je vais vous le raconter, et je vous certifie que c'est EXACTEMENT ce que j'ai entendu, vu et ce qui s'est réellement passé a l'instant. Et ne venez pas me dire que j'ai trafiqué en quelque sorte l'histoire.

J'étais alors un psychologue spécialisé dans les cas de blessures qui ont étés causées par, je cite, "des raisons qui nécessite une analyse plus profonde".

J'avais déjà reçu des cas très violents, comme des tentatives de suicide, mais généralement, j'arrive tous a les traiter .

Un jour, l'Hôpital Sainte-Rose Cadmouse m'avait envoyé un patient qui avait été "empoisonné" On me l'avait envoyé car, soi-disant: "le patient n'arrive pas a donner des informations pertinentes sur la manière dont il avait été blesse." Quant il était arrivé, je vis sa sombre allure. Il était effaré, comme si la Mort venait le chercher. Ses mains tremblaient d'une force prodigieuse. Ses yeux quasiment noirs étaient les plus ouverts possibles. Ses cheveux bruns très courts étaient fraîchement coupés, sa peau claire ruisselait de sueur de nervosité.

Un silence s'en suivit. Je fis le premier a le rompre.

-"Ne vous inquiétez pas, je suis là pour ton bien", dis-je a ce monsieur de mine pitoyable.

-"Je sais", dit-il d'un ton calme

-"Comment vous appelez-vous?" demandais-je

-"Saïm Minçelorff", dit-il

-"Très bien" répondis-je. " Sais-tu pourquoi tu est la?"

-"Car ils REFUSAIENT d'entendre la vérité", dit Saïm , avec une fureur apparente sur son visage.

-"De quelle vérité parles-tu?" demandais-je d'un ton doux

-"De la cause de cela" répondit Saïm en montrant son poignet gauche.

Il vit alors sur l'index une petite entaille profonde, sans doute causé par un éclat de verre. Il regarda plus attentivement et remarqua avec horreur que la peau entourant l'entaille avait nécrosé. "Ce n'est pas encore trop grave, vu que la zone nécrosée n'est pas trop importante", songeais-je.

-"Je ne peux pas vous dire grand chose mis a part de me la dire.", ordonnais-je d'un ton ferme.

-"Très bien", dit Saïm, "ce que je vais dire est vrai et sincère, autrement dit: que vous n'ayez pas l'intention de démentir ou d'oublier ce que je vais dire, car cela ne serait point sans conséquences."

"Hier, j'étais invité à une soirée chez mes amis Alan Micoaer et Xaverine Niolonet. Ils habitaient un charmante demeure dans une vallée isolée, vers Conques en Aveyron."

"Cette maison était très vieille, en pierre, mais avait une ambiance très réconfortante comparé à ce que l'on peut voir a d'autres endroits là où j'ai séjourné. Elle était au bord d'un ruisseau qui paraît bien maigre, mais qui, lors des orages, pouvait devenir très dangereux. Elle était d'une taille moyenne, avec deux chambres, une cuisine, un salon plutôt spacieux, avec sa jolie cheminée, une salle de bains et un grenier qui contient le lit la ou j'ai dormi."

"Néanmoins, la plupart de la propriété de mes amis était à l'extérieur: ils possédaient un champ spacieux d'au moins 50 mètres de longueur et 25 mètres de largeur. Autrefois, ils plantaient des légumes dans ce champ, mais cette époque est révolue."

Sombres Faits : Un recueil de nouvelles fantastiques!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant