Une chance sur six, doc...

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Des pas résonnaient dans le couloir, une porte s'ouvrît et une voix s'éleva.

— Vous avez une minute et quarante-sept secondes de retard, doc, dit un joli homme à la chevelure blonde en regardant sa montre.

— De l'humour de flashback comme c'est amusant, rétorqua l'homme au cheveux violet avec une voix emprunt d'émotion.

— Voyez vous ça, enfin je ne vous pas fais venir pour ça, doc.

— Vous m'en voyez ravis, dit-il d'une voix pleine d'ironie, mais je ne suis pas venue faire affaire avec vous... Aventurine.
je sais à quel point vous aimez négocier et faire des marchés, mais je n'ai aucune confiance en vous.

Le présumé Aventurine examina son interlocuteur pendant plusieurs secondes, ses yeux fuchsia parcourant tout son être. Puis il reprit.

— Vous ne me faites pas confiance ?

Aventurine lança un regard provocateur et plein de défi à l'homme en face de lui.
Avant qu'il puisse répondre.
Le blond dégaina un revolver, il vida le barillet et laissa une cartouche dans la chambre.

— Je crois que nous sommes parti sur de mauvaises bases, il va falloir que je vous mette au courant de ma façon de procéder si nous voulons que notre collaboration reste à l'amiable.

Il fit tourner le barillet faisant durer le suspense, puis il tendit l'arme au docteur.
N'étaient t'ils pas dans l'extrême ? Se tirer dessus pour une simple question de confiance. Mais Aventurine aimait jouer, il aimait le goût du risque.
Encore plus quand il s'agissait de sa propre vie.
Il dirigea la bouche du canon sur sa poitrine en plein sur le cœur.
Toujours plus de risque.
Voilà la philosophie de vie d'Aventurine.

— Une chance sur six, doc. Je vous confie ma vie après ça vous pourrez juger par vous même si vous pouvez me faire confiance, même si je serais légèrement vexé si vous ne le faisiez pas.

Sa voix était extrêmement confiante, pourtant sa vie était en jeu. Comment cet homme pouvait rester aussi calme ?

Dr ratio pris une inspiration, glissa son doigt entre le pontet et la détente. Sa main légèrement tremblante.
Il appuya sur la détente aidé du doigt de sa cible.
Plus aucun retour en arrière n'était possible. Si une balle devait sortir il était trop tard pour l'arrêter.
Le « clic » si spécifique de l'arme se fit entendre, il résonna dans toute la pièce, et aucune cartouche ne sortit, la chambre était donc vide, les mots d'Aventurine résonnaient dans sa tête.
« une chance sur six, doc. Je vous confie ma vie...» il avait dit ça avec une telle provocation.

Il sentit une main aussi glacial que la crosse qu'il tenait, se poser sur la sienne et abaisser le chien.
Le barillet se déplaça une nouvelle fois et s'arrêtât sur la chambre d'à côté.
Un doigt ganté se plaça sur le sien appuyant dessus pour presser la détente.
Un nouveau « clic » résonna dans tout son corp.

Encore une fois aucune cartouche ne sortit
Il regarda aventurine droit dans les yeux,
Ses yeux hypnotisant voire même psychédélique , et il remarqua que ce dernier était extrêmement calme au vu de la situation.
Pourtant sa propre arme été braqué sur lui, en plein sur le cœur, quelle ironie...

— Une dernière, doc, chuchota calmement Aventurine.

Cet homme était complètement fou, fou du jeu, fou de la dangerosité de la chance...
Une nouvelle fois la main ganté abaissa le chien, le barillet tourna d'un cran, sur la nouvelle chambre qui allait choisir la destinée de l'homme paon.
le canon se tenait parallèlement à la poitrine d'aventurine.
Et cette fois si, ratio actionna lui même la gâchette .
Un «clic» familier vient atteindre ses oreilles, une fois de plus, pas d'odeur de poudre.
Seulement le regard perçant du porteur des yeux hypnotiques.
Un grand sourire s'afficha sur le visage du joueur fou.

— La vie n'est rien de plus qu'un grand pari, et je suis toujours gagnant, doc, prononça t'il sans le moindre problème.
Il venait de parier sur sa vie, bon sang ! Comment pouvait t'il être autant serein.

Il récupéra le revolver des mains de veritas.
Le même homme qui trouvait cette démonstration ridicule.

— Mon cher docteur, ne me regardez pas avec ses yeux, cette démonstration n'était pas ridicule regardez par vous même, vous avez tiré la dernière balle seul, sans que je fasse quoique ce soit, ajouta t'il en affichant un sourire satisfait.

Sur ses mots il sortit une cigarette et un briquet, il l'alluma et commença à inspirer la fumée nocive qui s'en échappée.

— J'espère que cette roulette russe vous a plu docteur ratio.

L'homme au cheveux violet était incapable de répondre, trop hypnotisé par les jolis yeux du blond, trop hypnotisé par la fumée qui sortait délicatement de sa bouche à chaque mots qu'il prononçait.

Aventurine s'approcha un peu plus de lui, tirant une fois de plus sur sa cigarette et expira toute la fumée sur le docteur.
Le paon passa derrière veritas.
L'homme au cheveux violet toussa violemment n'étant absolument pas habitué à la fumée.

— Que me vaut l'honneur d'avoir votre fumée en plein faciès, grogna t'il d'une voix pleine de mépris.

— Vous dévoriez la cigarette des yeux alors je vous ai donné un petit aperçu du goût.

— C'est ridicule, comme cette roulette russe que nous venons de faire, accusa t'il.

— Peut-être, mais vous les avez toutes les deux appréciées.

C'était vrai... et aucun mot ne pu sortir de sa bouche pour le contredire.

Après ça aventurine commença à marcher vers la sortie, il s'arrêta juste devant, se retournant une dernière fois.

— Merci pour cette partie c'était très divertissant. J'ose espérer que vous me faites confiance maintenant, doc.

Et avant que le principal concerné puisse répondre, Aventurine était partie sans mot dire. Nous pouvions juste entendre ses pas résonner dans le couloir et s'éloigner petit à petit.




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Je suis extrêmement fière de cette fanfic , mais j'aimerais avoir un avis honnête alors n'hésitez pas à me dire si il y a des choses à corriger 👀
Merci d'avoir lu <3

942 mots

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𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐬𝐢𝐱, 𝐝𝐨𝐜 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant