Chapitre 17

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Phoenix observait Marvolo et Evans échangeait sur des banalités qui ne l'intéressaient aucunement. Il avait tellement envie de parler des médicaments de Raven qu'il avait trouvé, mais même s'il avait besoin d'extérioriser le fond de sa pensée, il continuait de se retenir depuis presque une semaine. Tous ses efforts pour subtilement inviter Raven à s'ouvrir à lui étaient un échec lamentable. Il devrait d'abord ce concentrer sur le faire de nouveau tomber amoureux. Il vient se ronger un ongle de doigt avant de se lever brusquement.

''Je vais voir Raven à la pâtisserie. Qui m'accompagne?'' Demanda-t-il.

Ses amis se tournèrent vers lui et Marvolo lui offrit un sourire triste.

''Parlant de ça... mon père ne l'aime pas. Il m’a demandé de te demander de le renvoyer.'' 

''Quoi? Pourquoi!''

''Car mon père n'a aucune autorité et trop de compassion, alors il veut que son fils s'en occupe et je n’ai aucune envie de m'en occuper, donc comme c'est toi qui voulais qu'on l'engage, vire-le.''

''Non, je voulais dire, pourquoi il ne l'aime pas? Ton père aime tout le monde!''

''Ah ça. Je ne sais pas. Quelque chose entre, il ne sourit jamais et envoie promener les clients.''

''Impossible!'' Dis Phoenix immédiatement. ''Je suis sûr que c'est faux!''

Puis il tourna de bord pour quitter l'université. En marchant, il fut rattrapé par ses amis. Le trio arriva à la pâtisserie pour y entrer et découvrir que les deux omégas derrière le comptoir étaient en plein argumentaire.

''On ne fait pas payer mon amie Vivi.'' Dis le proprio de l'endroit et père de Marvolo.

''Si! Je ne commencerais pas à donner des trucs gratuits.'' S'ostinait Raven visiblement mécontent.

''Ma pâtisserie, moi qui décide. Je t'avais dit de ne pas lui charger, pourquoi tu l'as fait.'' Continua Noatak en montant le volume.

''Car vous me payez pour ça!'' Cria Raven visiblement à bout de nerfs.

''Non, je te paie pour obéir à mes ordres!'' Se mit à crier le proprio à son tour.

Puis les deux omégas continuèrent leur conversation en se criant mutuellement après.

''Vos ordres sont de la merde, alors! Je suis censé donner de la bouffe gratuite à tout le monde?''

''Seulement à ceux qui sont mes amis!''

''Ça revient au même! Chaque personne qui se montre un minimum aimable, vous voulez lui donnez gratuit!''

''C'est faux!''

''Prenez-moi pour un débile! Si je n’avais pas envoyé promener l'autre client, vous alliez lui donner une douzaine de croissants gratuits!''

''Il n'était pas satisfait de ceux acheter hier et le client est roi!''

''Il mentait, andouille! C'est moi qui lui ai vendu la douzaine hier et ils étaient parfaits! Il sait juste que vous êtes manipulable et qu'il peut se plaindre de chaque commande pour en avoir des gratuits après!''

LIVRE 3 Réparer un coeur brisé (Omégaverse)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant