chapitre 3: premier regard

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PDV TP

Je demande alors à la femme qui se trouve à l'accueil. Elle est vêtue d'un ensemble bleu marine, portait un chignon blond pas trop tiré, quelques unes de ses mèches y échappaient, ses yeux bleus aux reflets verts me faisaient penser à la mer. Ses dents blanches parfaitement alignées me rendait jalouse, ses lèvres étaient juste assez pulpeuses, repassées par un rouge à lèvres foncé, épais et crémeux. Elle me regarda avec Impeut d'incompréhension avant de m'adresser la parole en première.

femme: Bonjour, vous désirez ?

tp: Bonjour je suis une connaissance d'Elsa bois, une danseuse qui s'entraîne ici mais je ne sais pas exactement dans quelle salle elle se trouve

- Elsa bois se trouve dans la salle B2

- Merci beaucoup.

Je me suis dirigé avec grâce vers l'assesseur menant au deuxième étage, l'étage B dans lequel s'entraînait mon amie. À mon arrivée, l'assesseur était désert, alors j'ai saisi l'opportunité pour ajuster ma coiffure et jeter un coup d'œil à l'heure, réalisant avec un soupçon de culpabilité que j'avais déjà pris du retard. Mais en deux ans d'amitié, Elsa à bien compris que la ponctualité n'a jamais été mon point fort, et je sais qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur.

Je ne mis pas longtemps à trouver leur salle et toqua cinq coups à la porte au rythme de la musique "je voudrai un bonhomme de neige" d'Anna dans la reine des neiges. Nous avions l'habitude de toquer de cette façon pour prévenir que c'était nous derrière la porte. Je n'attendis pas de réponses de sa part et entre comme si j'étais chez moi.

Dans la salle, huit yeux se posèrent sur moi. Ceux d'Elsa, ceux de Michou, ceux d'un caméraman et enfin ceux d'un garçon dont le visage m'est inconnu.

Dans l'éclat tamisé des lumières de la salle de danse, un garçon se tenait silencieusement dans un coin, comme une figure éthérée émergeant de l'obscurité. Ses cheveux bruns, ébouriffés comme des vagues sur le rivage, encadraient un visage aux contours mystérieux, éclairés par des étoiles dans ses yeux bruns aussi profonds que les abysses. Une lueur dorée enveloppait sa peau, évoquant des récits de voyages lointains et de soleil couchant sur des terres inconnues. Vêtu d'un simple pull noir et d'un short qui accentuait la décontraction de son allure, il semblait être un étranger dans cet univers de mouvement et de grâce. Son sourire, à la fois timide et séduisant, révélait une facette insaisissable de sa personnalité, tandis que son regard, empreint de curiosité et de fascination, se posait sur moi avec une intensité captivante. Dans cet instant suspendu, je sentit le poids du destin prendre une nouvelle forme, comme si la musique elle-même avait orchestré notre rencontre dans une chorégraphie divine.

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Oui c'est court et alors tu veux te battre ?

inox X readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant