Je regarde cette lueur
dans tes beaux yeux rieurs.
Soudain tu te lèves vivement
en me souriant de toutes tes dents.
Tu me prends la main,
et tu me dis à demain
on se voit tous les jours au même moment.
J'aimerais te garder près de moi plus longtemps.Tu t'en vas,
et moi je te regarde assis là,
je voudrais me lever et te rattraper,
tout ça pour te crier la vérité,
C'est pourtant impossible,
ce serait trop pénible.
C'est égoïste je le sais,
cependant je ne peux pas te voir pleurer.Demain je ne serais pas à l'heure,
et je ne sentirais plus ta chaleur.
Je suis désolée,
Mais cette chose m'a attrapé et ne m'a jamais lâché.Cette chose m'a tout pris,
ainsi que ma vie,
on l'appelle la maladie,
moi je l'appelle l'anarchie.Demain je ne serais plus là
pour te prendre dans mes bras.
Demain je ne serais plus là
pour te serrer contre moi.Je vais partir,
et ne plus jamais revenir.
Ca y est je m'endors,
je m'en vais dire bonjour à la mort.Morgane
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Murmures d'un cœur novice
PoetryDans l'ombre des mots, je tisse mes pensées, Chaque rime éclot comme une étoile oubliée. Poète en quête, mon cœur en émoi, La langue danse, et le monde devient ma voix.