Chapitre 4

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Nous avons dormi l'un contre l'autre, enfin j'ai plus dormi que lui. Il a dû dormir une heure ou deux pas plus, j'ai fait que ça de me réveiller. Il est deux heures de l'après-midi, je viens de me réveiller définitivement, il s'est enfin endormi.

Je me décide enfin de me lever et je vais me chercher un verre d'eau à la cuisine pour me réveiller. La maison est encore endormie, je décide de récupérer mes affaires et de retourner chez moi. Il pleuvait dehors. Je me mis à avancer sous cette pluie qui me mouille jusqu'au os.

Arriver devant à quelques mètres de mon appartement, au tournant du couloir je vis une silhouette familière qui semblait essayer d'ouvrir ma porte.

Paralysée par la peur, je me mis à trembler et mon souffle se mit à s'accélérer quand je compris que cette personne était mon père. Je reculai de quelques pas et je restai caché dans le tournant du couloir. D'un coup je sentis une main sur mon poignet qui m'attirait contre le torse de l'inconnu qui mit sa main sur ma bouche, je levais ma tête, et je le vis, ce garçon qui m'avait déjà sauvé la veille, Ézéchiel.

Il chuchota à mon oreille.

– Ne crie pas, ne parle pas, Xavier veut ta peau.

Je me remémore d'un coup ce moment où il m'avait vu «Tu es la fille de Xavier» il connaissait mon père, mais entre l'alcool et l'adrénaline je n'y avais pas prêtée attention.

Il me tendit mon portable et se remit à chuchoter.

– Ta maladresse vient de te sauver la vie, tu avais oublié ton portable. Il me regarda droit dans les yeux. Tu es capable de courir?

Il prit ma main et se mit a courir vers les escaliers, je le suivis.

Arrivé en bas il mit ses mains sur mes épaules appel la police, je remonte pour l'empêcher de descendre compris? Je me mis à hocher la tête et j'appelai la police tant dis que Ézéchiel montait pour retenir mon géniteur.

1 heure plus tard au commissariat.

En deux jours seulement, j'avais été deux fois au commissariat. Mon père serait à nouveau jugeait quelques jours plus tard, en attendant il restait en garde-à-vue pour ma sécurité.

En sortant du commissariat, Ézéchiel me prit dans ses bras et me susurrer à l'oreille.

– Tu peux pleurer, je ne te jugerais pas. Il resserra son étreinte. Je vais rester avec toi et Manon le temps que tout cela se tasse.

Je me surpris à fondre en larmes dans ses bras, je me surprenais moi même, moi qui n'avais jamais montré mes faiblesses, moi qui avais toujours su garder mes barrières bien en place pour ne jamais vaciller.

Ce garçon avait su briser toutes mes défenses, malheureusement, il faut que je me ressaisisse, Manon à déjà des vus sur lui.

45 minutes plus tard chez l'oncle de Manon.

Manon dévorait littéralement Ézéchiel du regard, un sentiment de jalousie me rongeait à force de la voir comme ça avec lui. Il avait l'air de repousser toutes les avances de Manon, elle lui faisait du pied sous la table, ça le rendait mal à l'aise et ça se voyait fortement.

Quand Eden se remit à parler du procès qui allait avoir lieu bientôt ma jambe se mit à trembler, tout de suite Ézéchiel mit sa main sur ma cuisse pour la stopper.

NON MAIS SÉRIEUX COMMENT NE PAS TOMBER RAIDE LOVE DE CE TOMBEUR?!

Je pris sa main et la mit sur sa cuisse discrètement pour pas que Manon le vois.

Je déteste devoir lui mentir, mais la tension qu'il y a entre Ézéchiel et moi est tellement palpable, s'est compliqué de résister, je le repousse du mieux que je peux.

Ézéchiel se leva et montra son paquet de clope pour nous indiquait qu'il allait fumer, je me levais.

– Attends je viens aussi. Je mis ma veste et pris mon paquet de clope à mon tour.

Sur le balcon je mis une cigarette entre mes lèvres que j'allumais.

Ézéchiel me regardait et s'appuya à la rambarde du balcon avant d'allumer sa cigarette d'y prendre une grande inspiration avant de tout recracher.

– Alors la petite Lys est en fait une petite racaille.

Il se mit à rire et je le regardai du coin de l'œil en tirant une taffe sur ma cigarette.

–Pas besoin d'être une racaille pour se pourrir les poumons. Dis-je en souriant.

Je sentais un regard sur moi, je me doutais de où venait ce regard, je me tournai et découvris Manon entrain de me tuer du regard.

Je regardai Ézéchiel.

– Dis, j'ai une question, tu aimes bien Manon?

Il me regarda l'air étonné.

– Comme une amie d'enfance quoi, je la trouve agaçante, puis elle n'est vraiment pas mon style de fille, physiquement comme mentalement. Je n'aime pas les filles avec des formes aussi généreuses. Je préfère les filles avec peu de formes, puis elle a l'air d'une fille de la nuit, je déteste ça. Je suis plus attirée par les filles de ton genre en fait. 

Nos âmes désertes. (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant