OBSESSION - tome 2

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐

𝐄𝐋𝐈𝐎

- « Un incendie s'est déclaré cette nuit dans une maison en périphérie de la ville de Chicago, plusieurs victimes, tous des hommes, ont malheureusement trouvés la mort, les enquêteurs n'ont pas en... »

Enzo éteint la télé, visiblement excédé.

- Vous pensez que c'est elle ? Demande Pablo.

- Qui d'autre ? Cette Avena Luna est en train de nous ruiner. Répond Giulia.

Cela fait maintenant un an que nous n'avons plus aucun clients, il y en a bien eu deux ou trois mais ce n'est rien comparé aux autres années. Cette fille, craint de tous, est en train de s'accaparer à elle seule l'entreprise que nous avons mis des années à bâtir. Je ne comprend même pas pourquoi elle n'a toujours pas été arrêtée, elle est très forte.

- Toujours aucune trace de Tom ? Demande Raph.

- Non aucune, il a complètement disparu de la circulation. S'exclame mon père.

Et ce problème n'est toujours pas réglé, je l'avais presque oublié.

- J'aurais pensé que la mort de cette fille allait le faire venir à nous, mais visiblement non. Renchérie-t-il.

Je serre les dents, les entendre parler d'April comme ci elle n'avait jamais compté me rend malade.

S'ils savaient...

Depuis ce jour, rien n'est plus pareil, nous avons vu notre entreprise couler petit à petit, mois après mois la nouvelle femme redoutée de tous nous prenais notre place. Heureusement personne ici n'a fait le rapprochement, mais moi, dès que j'ai entendu ce nom, j'ai su.

Avena Luna.

Luna. Lune.

Ma lune.

Une partie de moi a envie d'avoir raison, cela expliquerai le massacre de la maison close où elle était il y a des années, cela expliquerai que ses victimes ne sont que des hommes qui ont déjà fréquentés cette fameuse maison, cela expliquerai tout.

Mais si j'ai bien raison, si c'est bien elle, dois-je en avoir peur moi aussi ? Ou dois-je être heureux qu'elle soit en vie ?

Peut-être que je me monte la tête pour rien, peut être que tout ça n'a rien à voir avec elle.

Même un an après ma tête ne cesse de penser à elle putain.

Je ne peux plus supporter leur discussion plus longtemps, je me casse de là et rejoins ma voiture dehors. Avant que je n'ai le temps de démarrer Enzo sors de la maison et accours vers moi.

- Eh, si jamais tu la vois, dis lui de répondre à mes messages s'il te plaît, je m'inquiète. Me demande-t-il.

- Elle est assez grande pour savoir si elle veut te répondre ou pas, bouge.

Et je démarre en trombe en appelant Sofia sur la route.

- Allô ?

- Salut, t'es chez toi ?

- Oui tu veux passer ?

- Je suis là dans dix minutes.

Sofia en a bavé, bien bavé même. Quand j'ai annoncé la « mort » d'April elle s'est effondrée comme. Elle a finis par savoir que ma famille complotait contre son père depuis le début et que sa mort n'était qu'un stratagème pour repérer son père. Alors elle s'est éloigné, elle ne veut même pas entendre parler de ma famille, ni même de Louca, le groupe à explosé. Au départ elle me haïssais plus que tout d'avoir tué sa meilleure amie, puis j'ai finis par tout lui avouer, c'était beaucoup trop dur pour moi qu'on me reproche d'avoir pris la vie de celle que j'aime.