Là où tout a commencer

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Je m'appelle kiya et j'ai grandi aux côtés de ma mère, qui a élevé seule mes cinq frères et sœurs. Malgré notre vie précaire, j'ai toujours été une élève brillante et innocente, trouvant le bonheur dans les petites choses.

Mais tout a basculé lorsque j'ai décroché mon bac.
Ce moment aurait dû être une célébration de mes efforts et de ma réussite scolaire, mais il a marqué le début de mon cauchemar. Les portes de l'avenir semblaient s'ouvrir devant moi, mais je me suis retrouvée confrontée à des défis insoupçonnés.
La pression sociale, les attentes familiales et les difficultés financières ont commencé à peser sur mes épaules. J'ai dû faire face à des choix difficiles et à des sacrifices pour poursuivre mes études. La vie était devenue un équilibre fragile entre mes rêves et les réalités auxquelles je devais faire face.
Malgré tout, je suis restée déterminée à surmonter ces obstacles et à poursuivre mes ambitions. Mon journal intime sera le reflet de mes pensées les plus profondes, de mes espoirs et de mes luttes alors que je trace mon propre chemin dans ce monde complexe.
Je suis prête à partager ces moments intimes avec toi, cher journal, en espérant que mes mots puissent trouver écho et réconfort dans les cœurs de ceux qui me liront.

J'ai grandi avec un père absent, ce qui a créé en moi un vide profond une manque de confiance énorme. J'ai souvent ressenti cette absence d'une figure paternelle dans ma vie, et cela a eu un impact sur ma perception du monde qui m'entoure.
Ce sentiment de vide a été particulièrement difficile à vivre. Il y a des moments où je me sens perdue, cherchant désespérément une connexion qui me manque. Cela peut être déchirant de grandir sans la présence et le soutien d'un père.
Cependant, je me rends compte que je ne suis pas seule dans cette situation. Il y a d'autres personnes qui ont vécu des expériences similaires, et ensemble, nous pouvons nous soutenir mutuellement dans notre cheminement.

Mon cher journal, tu me permets de donner une voix à ces émotions profondes et de trouver un certain réconfort en exprimant mes pensées les plus intimes. À travers mes mots, j'espère pouvoir trouver une certaine guérison et une compréhension de moi-même.

Je t'ouvre mon cœur et je te confie mes pensées les plus profondes, dans l'espoir de trouver un sens et de surmonter ce vide qui m'habite.

La vie est une aventure remplie de surprises et de défis. Je me souviens encore de ce jour où j'ai décroché mon bac à Diourbel, une petite ville paisible où j'ai grandi. C'était un moment de fierté mêlé à une pointe d'appréhension. Car avec ce diplôme en poche, je savais que le moment était venu de quitter mon cocon familial et de m'envoler vers de nouveaux horizons à Dakar.
Le déménagement vers la capitale était à la fois excitant et effrayant. J'avais hâte de découvrir cette grande ville, mais en même temps, je me sentais perdue. Mon père, qui était absent depuis mon enfance, aurait pu être une source de soutien et de guidance dans cette période de transition.
Son absence laissait un vide profond en moi, un sentiment d'abandon qui m'accompagnait partout où j'allais.
C'est ainsi que j'ai été confrontée à mon premier défi : trouver un logement à Dakar. La recherche d'un endroit où poser mes bagages et me sentir chez moi s'est avérée plus complexe que prévu.
Les annonces de locations semblaient se fondre les unes dans les autres, et je me perdais dans les rues animées de la ville, cherchant désespérément un refuge. Mais malgré les difficultés, je savais que je devais persévérer, car cette étape était cruciale pour entamer ma nouvelle vie d'étudiante.
Ce premier chapitre de mon journal intime est le reflet de mes premiers pas dans l'inconnu. C'est le début d'un voyage où je compte sur l'écriture pour exprimer mes pensées les plus profondes, mes émotions les plus intenses. À travers ces pages, j'espère trouver guérison et compréhension de moi-même, et peut-être même combler le vide qui réside en moi.

je me plonge dans les souvenirs de mon passé, revivant les moments difficiles qui ont marqué mon existence. Ma mère, maman Adjia Fall, était une femme courageuse, mais elle ne disposait malheureusement pas des ressources nécessaires pour me procurer un logement. Elle a alors fait appel à notre famille résidant à Dakar, espérant trouver un soutien. Cependant, même ma propre sœur Fatima, qui partage le même sang et les mêmes racines que moi, a refusé de m'offrir un toit. Ce rejet a laissé en moi un profond sentiment de vide, une blessure qui ne se referme pas facilement. Face à cette situation désespérée, maman Adjia a pris une décision difficile : elle a contacté ma grand-mère paternelle, Kiné Fall, qui habitait à Ouakam. Heureusement, ma grand-mère a ouvert les portes de son foyer avec amour et bienveillance, m'offrant un refuge chaleureux au milieu de cette tempête.

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