Parlons de nous, parlons de vous, ARMY !
Ce projet consiste à métamorphoser un de vos souvenirs, histoire de vie, anecdote en une série de poèmes écrits par ma plume. Il se veut être le reflet de ce que nous sommes : un fandom avec de multiples hist...
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Une histoire subie par des milliers d'enfants
Celle du harcèlement
Qui fait de vous la cible,
De ridicules petits caïds
Faisant impunément souffrir des innocents,
Au cœur pourtant vaillant
Noyés dans un quotidien fragile,
Ils sont arrivés à deux tels Ulysse et Achille,
Ces nouveaux venus d'ailleurs
Qui n'avaient pas peur.
De la part des ténèbres,
Loin de leurs bouches acerbes
Créa dans mon cœur un jardin d'amitié
Son regard dominant,
Posé sur moi, devenait un réconfort vivant
Avec lui, l'hostilité ambiante s'était évanouie
Les jugements, et la tristesse inouïe
Et pour la première fois de ma vie
Cette impression apaisée
D'exister
J'ai arrêté de m'isoler, de me cacher
Puis vint la prochaine rentrée,
Il n'était plus là.
Adieu Stephen King et Orange mécanique
Le goût d'un bonheur sporadique
Il laissa en moi un changement persistant
Un espoir persévérant
Je ne l'ai jamais revu
Mes lettres restées non répondues
La vie lui créant des soucis
Lui, à l'âme d'un bandit
N'était pas un ange, mais il a été, lors d'un bref été indien
Mon doux ange gardien
Une sacrée épreuve de vie,
Voilà qu'aujourd'hui,
Je suis
Ici, pour témoigner que j'existe
Dans cet océan aux vagues violettes d'où persiste
Ma bonté, et mon désir à la force titane
D'aimer ce groupe de 7 âmes, nommé Bangtan.
𝓐𝓶𝓪𝓻𝓪𝓷𝓽𝓲𝓷𝓮 💜
Notes de l'autrice :
Témoignage de @Ariabibou, ARMY depuis 2020. @Ariabibou habite dans le beau département de la Loire-Atlantique (44).
Merci ma douce amie @Ariabibou, pour ta si saisissante histoire d'amitié. Merci de m'avoir laisser peindre ton expérience avec ce poème. L'image du titre représente une image du Prince du conte de la Belle au bois dormant au milieu des ronces, pour aller sauver Aurore.
Depuis la loi n° 2022-299 du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement scolaire, ce phénomène est reconnu comme un délit et peut être puni de 18 mois de prison et de 7500 euros d'amende. Il existe un numéro d'alerte le 3018.
