Chapitre 4

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Le vendredi était arrivé très vite. Les trois nouveaux amis étaient dans la cour à attendre. Stiles avait peur de la foudre qui allait s'abattre sur lui. Il n'avait pas laissé la brute copier sur lui pendant le contrôle qui avait eu lieu une heure avant, il avait donc rendu copie blanche. Il avait confiance en Alex pour la promesse qu'elle lui avait faite, mais il n'était quand même pas rassuré.

Alex, elle, était encore plus confiante qu'en début de semaine. Elle n'avait pas peur et elle ne doutait pas de ses capacités. Par contre, elle ressentait une rage inexplicable. Elle ne savait pas d'où cette colère venait, mais en tout cas, elle n'était pas fan d'être autant en colère.

Quand les deux garçons qui avaient menacé Stiles arrivèrent dans la cour, elle savait comment cette rencontre allait se terminer.

- Stilinski ! Je t'avais pourtant prévenu ! Tu ne devais pas me faire chier !

Le garçon se lança sur Stiles. Elle s'interposa entre les deux et attrapa la main droite du garçon qui allait frapper son ami.

- Tu aurais dû t'excuser.

Elle envoya valser le garçon au sol. Elle lui asséna un coup de poing bien placé dans le ventre, puis un autre dans le visage. Elle attrapa fermement son bras.

- Tu vas t'excuser auprès de Stiles ! Compris ! Sinon, je te pète le bras.

Elle sentit la terreur émaner du garçon.

- Je suis désolé, Stilinski. Je suis vraiment désolé, je ne t'embêterai plus, je le jure.

Elle lâcha enfin le garçon et il partit en courant avec son ami. Elle se tourna vers Stiles et Scott. Elle voulait voir comment ils la regarderaient après ça.

- C'était trop cool ! cria Stiles.

- Je suis d'accord.

Elle était surprise de la réaction des deux garçons. Elle pensait qu'ils la jugeraient pour avoir été violente. Elle était heureuse d'avoir trouvé de vrais amis qui ne la jugeaient pas.

***

Alan était assis dans le bureau de la proviseure de l'école où étudiait sa nièce.

- Monsieur Deaton, votre fille, figurez-vous qu'elle a agressé un autre élève. Elle est donc, pour ce fait, expulsée 3 jours de notre établissement.

- Ce n'est peut-être pas raisonnable. Je connais Alex, ce n'est pas de son genre de faire ça. Elle avait sûrement une bonne raison.

Il se tourna vers sa protégée.

- Tu avais une bonne raison de faire ça. Pas vrai ?

Elle haussa les épaules, faisant mine de ne pas savoir. Elle n'avait rien dit car elle avait promis à Stiles de ne pas parler du fait qu'il se faisait harceler. Il ne voulait pas que son père l'apprenne car il avait d'autres choses à gérer en ce moment. Elle avait compris sa situation et elle avait donc préféré ne rien dire.

Mais il y avait aussi une autre raison pour laquelle elle ne pouvait pas parler et ça n'avait rien à voir avec Stiles mais tout simplement qu'elle gardait dans sa bouche des dents.

- Il n'y a pas un autre moyen ? demanda Alan.

- Vous avez déjà de la chance qu'elle n'ait pas été renvoyée.

La proviseure les mit à la porte tous les deux. Ils retournèrent à la voiture en silence. Pendant ce temps, Alex avait eu le temps de cracher les dents qui étaient dans sa bouche dans sa main. Ils s'assirent tous les deux à l'avant de la voiture.

Si le destin m'avait dit de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant