Chapitre 1 : souffrance et décadence

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                                                                          TW AGRESSION 


   On était allongées, ses yeux qui, à mon sens, reflètent toute la beauté de l'univers concentée dans ses iris brunes. Celles-ci plongées dans les miennes, miroir de mon admiration pour tout son être. Malheureusement il était temps de partir car je vois que quelqu'un m'appelle.

-Allô ? Oui mon Ange ! Soirée film dans 30 minutes.

-Salut maman, oui j'arrive de suite.

-C'est ton tour de préparer le repas en plus, en espérant que tu ne feras pas tout brûler...

-Je ferais de mon mieux, à tout à l'heure Moma, je t'aime.

-Moi aussi Luce. A tout de suite.

   Je raccrochais avec ma mère tendis que mon sourire et mes yeux ne pouvaient quitter la personne ayant les siens si près des miens que je ne pouvais les décrocher d'eux. Ma Sarah. On se connait depuis si peu et pourtant je ne peux faire quoi que ce soit sans elle. Sans ma meilleure amie. Sans mon amante. Sans mon tout. Hélas ses parents et les miens ne savent rien de tout cela, de nous. Et heureusement car ils ne pouvaient l'accepter. C'est donc ainsi que je la quittais, le sourire aux lèvres, embrassant doucement la femme que j'aime. Heureuse comme tout, je poussais les draps qui nous entouraient, me rhabillais et quittais la pièce aux murs verts pastel. En partant, je lui envoyais un dernier baiser pour qu'elle ne m'oublie pas pendant cette nuit que nous passerons une fois de plus à l'autre bout de la ville l'une de l'autre.

   Le bus n'étant toujours pas à l'heure, j'attendais à l'arrêt, de la musique plein les oreilles comme à mon habitude. La nuit commençait à tomber et je ne voyais plus que les nuages parsemés de couleurs douces et vives à la fois qui me faisait me sentir plus vivante que jamais. Je déteste ça. Ce sentiment de plénitude en dehors de ses bras de son odeur de quoi que ce soit étant relié à Sarah. Je ne pouvais faire un pas sans penser à elle, à ses boucles tendres entre mes doigts après que ceux-ci aient touché sa bouche qui me semblait plus douce de jours en jours. Je détestais être seule. Mais quand les larmes commençaient à monter, j'entendis les portes du véhicule s'ouvrir. C'est donc avec une hâte sans précédent que je montais et allais m'assoir au fond. 

   J'observais les gens, leur moindre fait et gestes, leurs mimiques et ce qu'ils faisaient. Mais un homme, dans la cinquantaine m'observait lui aussi, à l'autre bout du bus. Il me souriait, me faisait des gestes de la main. Le mal aise s'emparait de mon être tendis qu'il bougeait de place au fur et à mesure des arrêts, au fur et à mesure qu'il se rapprochait, jusqu'à ce qu'il parvienne jusqu'à moi. 

-Salut ma mignonne.. Fît l'homme si près de mon oreille que j'entendais sa respiration à travers mon casque, et qu'il devait entendre la mienne de même, saccadée par la peur tandis qu'il me touchait la cuisse et se rapprochait de mon entrejambe. 

-Comment ça s'fait qu'une jolie ptite dame soit toute seule ici comme ça, t'as surement besoin de compagnie, dit-il.

   Désormais il prenait ma main dans la sienne et rapprochait celle-ci de son pantalon tendu. Je n'avais pas besoin de le voir, mes yeux étaient fixés sur l'avant du bus. Nous n'étions que tous les deux, seuls. J'étais seule. Sans défenses. Apeurée, le cœur tambourinant dans ma poitrine de telle sorte qu'il semblait en sortir pour me pousser hors du véhicule. Je touchais une chose moite et dure. Il me forçait à la toucher, à la sentir contre ma paume qu'il refermait dessus. 

  Il était temps de descendre, je n'étais pas arrivée chez moi mais qu'importe, il ne me restait plus qu'à courir jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Jusque chez moi, où je me sentais déjà quelques peu plus en sécurité. Mais pendant que je courrais de plus en plus loin, j'ai reçu un message.

❤ : Alice on doit parler

  Je me stoppais net, ça sentait tout sauf bon.

Me: Oui? dis moi tout.

❤ : on doit arrêter de se voir mes parents savent

   La peur, nom commun féminin, définition : c'est quoi ce bordel? Putain c'est vraiment la journée de la poisse, tout avait si bien commencé, puis l'homme, puis ça. C'est n'importe quoi. Je fonçais donc chez elle, faisant demi tour sans penser aux conséquences. Je pensais au pire, à tout, à rien. Je fonçais juste du côté opposé de ma direction initiale. 

  C'est 30 minutes plus tard que je recevais un message de ma mère me demandant ce que je faisais. Ca n'avait pas d'importance. J'arrivais à mon point de départ et voyais un camion de déménagement. C'est quoi ce bordel partie 2 . J'avais certes vu quelques cartons ici et là mais je ne pensais pas qu'elle allait partir loin de moi. Mon téléphone vibrait : un message de Sarah.

❤ : Je suis désolée, je pouvais pas t'en parler

Me : pourquoi?

En voyant que mon message ne s'envoyait pas, j'ai compris qu'elle m'avait bloquée, j'essayais toutes nos plateformes de discussions, mais la réponse fût la même sur toutes : utilisateur introuvable. 

                                                                                Je te déteste.



// Voilà le premier chapitre, et dites vous que ça va pas être mieux pour les suivants, désolée pour les âmes sensibles, sincèrement. En espérant que vous attendez la suite avec impatience comme je le fais.//

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 07 ⏰

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