Chapitre 2 : hôpital

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Cela fait déjà deux longues semaines depuis notre journée shopping. Je me prélasse paisiblement sur mon lit, m'efforçant décrire une nouvelle chanson. Mais comme à mon habitude, l'inspiration se faisait rare.

Découragé, je me lève et me dirige lentement vers la cuisine. La faim commence à me titiller et je n'ai plus rien à me mettre sous la dent. J'ouvre la porte du réfrigérateur et scrute son contenu. Des restes de la veille, un bloc de fromage, quelques fruits et légumes..Rien de bien appétissant.

Je referme la porte et me résigne à me contenter d'un bol de céréales. Mais alors que je reviens, mon regard tombe sur le plan de travail. Là, posé négligemment, se trouve un sachet de bonbons, sûrement abandonné par Linda à sa dernière visite.

L'odeur alléchante me saisit aux narines. Je résiste un moment, conscient que je ne dois pas succomber aux tentations. Mais la gourmandise l'emporte et je saisis le sachet. Je l'ouvre et plante ma main à l'intérieur, saisissant une poignée de bonbons. Le goût sucré et savoureux explosa dans ma bouche, me fais oublier mes soucis un instant.

Mais alors que mes doigts sont sur le point de se refermer à nouveau sur une poignée de bonbons sucrés, une vibration attira mon attention. Instinctivement, je porte ma main vers mon téléphone qui repose sur la table basse.

L'écran s'illumine et le nom de Sabrina s'affiche clairement. Une vague d'inquiétude me parcourus, Sabrina ne m'appelait que très rarement et la plupart du temps elle ne m'annonçait pas de bonnes nouvelles. Je réponds à l'appel et toute suite la voix de Sabrina se fis entendre.

- Vaneldy, je viens de recevoir un appel de Marie la collègue de ma mère, le bus de Linda a eu un accident elle est à l'hôpital, me dit-elle avec une voix chargée d'inquiétude et de tremblements.

Mes pupilles se dilate brusquement lorsque ces paroles viennent frapper mes oreilles. Une larme, glisse le long de ma joue, échappant à mon contrôle. Mon téléphone faillit méchapper des mains, tant lémotion me submerge.

- Putain Vaneldy ce n'est pas le moment de faire la muette ! Je suis presque chez toi, attends moi à l'entrée, insiste Sabrina, me tirant brusquement de mon état de stupeur.

- je.. Daccord, je t'attends, parvins je à articuler entre deux sanglots.

mon amie, dun ton plus doux, reprends :

Hey, Ohanna, ça va aller t'inquiète pas, les médecins vont la sauver.

Ses paroles me parvinrent comme un baume apaisant, adoucissant un tant soit peu la douleur qui me tenaillait le cur. Avec un souffle précipité, je raccroche le téléphone et saisis mon sac. Mes jambes se dirigent rapidement vers la porte, que j'ouvre pour sortir de l'appartement. Je me poste alors devant limmeuble, comme Sabrina me lavait demandé.

Je m'appuie contre le mur extérieur, attendant patiemment son arrivée. Mes yeux parcourent distraitement les alentours, observant les passants pressés et les voitures qui roulent bruyamment dans la rue. Le temps semble ralentir alors que je compte les minutes qui me séparent de son arrivée.

Le son dun klaxon de voiture me fait sursauter. Je tournai la tête pour apercevoir la voiture de Sabrina qui me fait signe de monter.

Alors je grimpe dans la voiture de Sabrina, mon amie est également très angoissée, et la rougeur de ses yeux témoignent des larmes quelle a versées. Sans prononcer un mot, elle a demarré la voiture.

Son visage est empreint d'inquiétude et de tristesse, Ses yeux, habituellement si pétillants, sont cernés et gonflés. Les larmes récentes ont laissé des traces sur ses joues. Elle semble perdue dans ses pensées, son esprit accablé par lincertitude.

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⏰ Dernière mise à jour : May 04 ⏰

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Cette nuit où nos regards se sont croisés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant