Chapitre 9

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Bonsoir. J'espère que vous allez bien. Je reprends cette histoire après une très très longue absence ( un an et un mois plus précisément). Je suis extrêmement désolée. Je vais me concentrer sur cette histoire pour le terminer et pour qu'elle ait une fin ( heureuse) pour le futur couple.

Il faudrait lire le chapitre précédent pour comprendre. Bonne lecture et à bientôt 😜.



C'est ce que je me suis dit lorsqu'on était dans le Mac Donald's mais la douleur que je ressens est bien plus pire que la gêne que j'ai causé il y a une heure.

Après qu'on a terminé de manger, on a déposé Sophia chez les parents de Katriona sous les regards noirs de son frère qui ne m'aime pas et qui ne m'aimera sûrement pas d'ailleurs.

Retourné chez moi, je me suis baigné aider par Dimitri et il est parti me laissant seule avec Katriona dans la maison. Maintenant, plein de douleur à cause de mes genoux et en sueur, je me demande si c'était préférable de rester en vie. Si je retrouve cette personne, elle va payer cher. Pourrir en prison est assez douce comparativement à mes douleurs et à mon accident où j'ai failli perdre la vie.

Je préférais mourir que d'appeler Katriona pour m'aider. Bien évidemment, je ne l'avais pas écouté la dernière fois : qu'il fallait que j'entre cette grosse séringue dans ma peau pour m'aider à aller mieux. Je restais toujours dans la colère voire dans le déni. Mais, en voilà le résultat contraire : Une grosse douleur qui n'en finissait pas, qui montrait ma vulnérabilité et qui je pense ralentisse ma rapidité à remarcher.

Je respirais difficilement comme si j'avais couru un marathon. Je repoussais le drap qui collait à mon torse et qui se retrouvait à présent sur mes hanches. les gouttelettes de sueur atterissait sur mes oreillers alors que je serrais les dents, prêt à les briser.

On toqua à mon porte et avant que je ne puisse en placer une, elle s'ouvrit sur elle. La dernière personne que je voulais voir en ce moment. Celle qui m'a donné ce foutu sentiment de désir.

Elle porte un gros top noir avec un mini short de la même couleur qui moulait ses cuisses et ses cheveux roux était tressé en une grosse natte qui retombait sur son épaule droit.

-Puis-je entrer ? demanda-t-elle.

-Faîtes donc, répondis-je avec ironie.

Elle entra en claquant doucement la porte mais y resta devant sans franchir la limite.

-J'ai entendu du bruit... L'idée qu'on vous étouffe m'a traversé l'esprit mais les bruits ne se ressemblaient pas. expliqua-t-elle.

Si je n'étais pas dans cette situation, j'aurais pu en rire mais la douleur était trop présente pour le faire.

-On dirait que vous souffrez. constata-t-elle.

-Sans blague ? répliquais-je durement.

-Laissez-moi deviner. Vous n'avez pas pris vos injections ? continue-t-elle.

Je détourne le regard alors que je sens son regard accusateur sur moi. Elle soupire.

-Si vous vous excusez de la dernière fois et vous demandez mon aide, je vous aiderai. proposa-t-elle.

Donc, elle a été blessé et vexé l'autre fois. C'est vrai que j'ai été un peu dure avec elle en lui disant d'oublier tout ce qui s'est passé, surtout qu'elle m'a aidé ce soir-là sans que je ne la remercie mais elle doit aussi comprendre que j'avais honte.

Mon regard se dirige vers elle alors qu'elle croise les bras. Elle attend mon excuse et ma demande mais ma bouche ne s'ouvre pas.

Après un long moment, elle me tourne le dos et pose sa main sur la serrure. Je ferme les yeux et soupire résigner.

Éprise de mon protégé ( Everlasting love ) [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant