𝑆𝑜𝑟𝑎𝑦𝑎 : 𝑠𝑒𝑠 𝑏𝑟𝑎𝑠, 𝑚𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑔𝑒.

17

- Jibril

Personne ne touche à ce qui m'appartient, on ne touche pas au personne que j'aime, on les blesses encore moins. J'me suis retenue toute la journée pour ma mère, elle a mis tout son cœur pour réunir toutes les personnes présentes, mais ma personne ne me permet pas de patienter éternellement.

J'entends et vois tout encore plus quand ça la concerne, j'sais pas ce qu'il s'est passé entre les deux mais dans tout les cas, personne s'attaque à elle en ma présence sans que j'agisse. Cousin ou pas, si c'est pas moi qui l'avait touché ça aurait été Lounis, mais malheureusement il est tombé sur moi.

La famille c'est tout pour moi, elle fait partie de ma famille avec ou sans moi, mon frère et ma sœur la considère comme tel, mes parents de même. Demain, il aurait fait la même à l'une de mes cousines j'aurai agis pareil.

Elle était fatigué mais elle serait resté si il ouvrait pas sa gueule depuis qu'il est là. J'lui envoie un dernier coup bien placer et je les laisses nous séparer, mon regard croise celui de ma mère, je tourne directement les yeux pour chercher les siens mais elle est pas là.

Je fronce encore plus les sourcils et je me dégage de l'emprise des autres, je sors rapidement, je monte dans ma voiture et je démarre rapidement, je tourne un peu et je la trouve assise sur un banc les mains sur son visage.

Je m'arrête sec et je m'avance vers elle, je me met accroupie devant elle, elle retire ses mains, elle met directement sa tête contre moi et elle lâche tout.

Depuis que je la connais, je déteste voir des larmes sur son visage, tout mon corps se contracte, j'ai envie de tout niquer autour de moi, je pense à faire des dingueries juste en l'entendant pleurer.

Elle se calme doucement, je sèche ses larmes avec mes doigts et je me redresse, je prend sa main et j'ouvre sa portière, je monte de mon côté et je démarre jusqu'à chez moi.

J'vais pas rentrer ce soir pour mon bien et celui de ma famille. Je prends mon téléphone et répond au message de mon frère, j'éteins mon téléphone et je descends de la voiture.

J'entre dans le salon, j'attrape mon paquet de cigarettes et prends les joints à l'intérieur. Je le coince entre mes lèvres et je l'allume, il se passe trop de chose dans mon cerveau, j'ai envie d'exploser mais je peux pas, pas devant elle.

J'entends l'eau couler, je vais dans ma chambre, je prend ma boîte et attrape mes médicaments, je prends tout en même temps et je me met par la fenêtre.

Jamais de toute ma vie j'aurais touché à l'un de mes cousins pour une femme mais elle c'est pas n'importe qui, même si je l'avais voulu, j'aurai pas pu me retenir.

J'ai fumé peut être quatre joint en quelques minutes, je me retourne en sentant ses petites mains sur moi, je tire une dernière taffe et je le jette.

Soraya - ...c'est mieux que tu rentres...dit-elle en baissant la tête.

- Prends un Doliprane et de l'eau, j'arrive, dis-je en sortant de la chambre.

Je retire mes vêtements et j'entre dans la salle de bain, je prend vite fait ma douche, je nettoie le sang de mon cousin sur mes mains et je sors, je mets un short et je la rejoins.