1: 𝔉𝔦𝔯𝔰𝔱 𝔇𝔞y 𝔬𝔣 h𝔢𝔩𝔩

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7h10, London, UK.

✧.* 𝐍𝐨𝐚𝐡 𝐁𝐞𝐧𝐧𝐞𝐭

🎵: Goth de Sidewalks and Suffocation de Crystal castles

La lumière du soleil tapait contre le rideau, mon réveil sonnait et je grognais en l'éteignant. Putain, ce que je détestais les réveils matinaux.

Je me levais malgré ma forte envie de me rendormir et de ne pas affronter la lumière du jour. Je descendis en bas et préparai mon petit déjeuner, composé de céréales et de tartines à la confiture.

Soudain, mon attention fut attirée vers un bout de papier collé sur le frigo. Je me levai avec ma tartine et le décollai.

"A mon cher fils,

Je suis désolé de ne pas être présent
ce matin, mais j'ai un rendez-vous
très important. Le bus viendra
te chercher à 8h! Alors ne sois
pas en retard. Pour le petit déjeuner,
prends ce que tu veux.

Ton papa qui t'aime, bisous."

Je pliai la feuille de ma main libre et la jetai dans la poubelle.

"Non, papa, tu ne m'aimes pas. Tu te mens à toi-même... Si tu m'avais aimé, tu n'aurais pas fait de mal à maman."

Après avoir terminé mon petit déjeuner, je débarrassai la table et montai dans ma chambre pour vérifier l'heure.

Il était 7h05.

J'avais vachement le temps. Je pris un stylo et ouvris le calendrier accroché à mon mur. J'entourai le jour et écrivis en rouge : "First day of hell". Et je pesais mes mots. Je m'habillai donc avec l'uniforme que nous avions reçu quelques jours plus tôt, de couleur bleue. Super... La couleur préférée de ma mère.

Je secouai la tête pour refouler des souvenirs de ma mère et mis l'uniforme en question, arrangeant mes cheveux en désordre.

"Allez, Noah, tu fais ça pour ta mère... Tu te vengeras d'elle comme tu te l'es promis."

Je soufflai un bon coup, pris mon sac, et sortis pour prendre le bus qui m'attendait.

Tout le monde était assis dans le bus, en train de papoter ou de critiquer certaines personnes. Je m'avançai pour trouver une place, quand soudain je frôlai une personne que je reconnus entre mille.

"May Everhart, celle qui détruit tout, absolument tout."

Un frisson de dégoût parcourut tout mon corps. Je la détestais de tout mon être. Jamais un jour ne passait sans que je la méprise de tout mon être.

Je partis donc m'installer au fond, regardant par la vitre, ma main sous mon menton.

— Salut ! Tu t'appelles comment ? Demanda une fille, ses traits définis par une peau sombre et des cheveux noirs soigneusement tressés en une queue de cheval.

Je la dévisageai un instant avant de lui dire mon prénom.

— J'aime beaucoup ton prénom ! Moi, c'est Ava ! Me répondit Ava en souriant.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 15 ⏰

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