12: Est-elle perdue..?

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PARTIR 2

I tourmenti

Luka " 6 mois plus tard "

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Luka " 6 mois plus tard "

-Andréas ! Quand cela va se terminer, vous ne trouvez pas que la punition a assez duré?
Il ne me regarde pas, il est plongé dans des dossiers, je suis pas loin de perdre la tête et de tout faire exploser, ça fait 6 mois que Katerina a disparue, c'est à cause de moi..et de Andréas j'aurais dû prendre toutes la responsabilité, je serais sûrement mort mais au moins j'arrêterai de traîner cette peur et cette culpabilité.
Katerina n'est tout sauf une personne qui sait garder le contrôle sur sa colère j'ai peur qu'elle finisse par laisser ses démons gagner. je ne le supporterais pas.
Elle fait tout pour qu'on l'a déteste, mais ce n'est pas mon cas.
-Luka, tu viens me demander toujours la même chose depuis 6 mois et j'ai toujours la même réponse, C'EST NON ! Dégage maintenant je veux plus te voir, va faire ton devoir et emmener Mattia avec toi.
Ils nous à encore attribué une mission.
Je sort en trombe prêt à foutre le feu à son putain de bureau, la décision de Andréas a tellement bouleversée Katerina qu'elle a déménagé je ne sais où dans Rome.
En vrai, si je sais où elle habite mais dans son état, elle me tuerais...je n'ai jamais douté de ça.
Je descend les escaliers et sort du QG pour rejoindre Mattia dans son 4x4 noir, je rentre et claque la portière puis m'attache.
-Alors ?
Je lui donne toujours la même réponse depuis 6 mois et cela m'irrite toujours autant.
-C'est non.
Il soupire et allume le moteur pour partir pour notre mission. Quelqu'un a été tué, c'est l'un de nos hommes qui l'a retrouvé.
Je ne comprends pas pourquoi ça intéresse Andréas mais bon, quand le Parrain siffle on remue la queue et on ferme sa gueule.
-Pourquoi il ne veut pas lui pardonner sérieusement, c'est sûrement l'une de nos meilleures hommes il faut être aveugle pour ne pas le voir.
-C'est ça le problème "l'une" avant que Katerina face des allusions à leur discrimination je faisait semblant de ne pas le voir..mais on ne peux plus l'ignorer maintenant.
Il baisse les yeux totalement perdu dans ses pensés et je l'admet enfin, les hommes de notre cartel son des putain de misogynes.
Notre monde entier en fait et ça me dégoûte.
50 minutes plus tard nous sommes enfin devant la boutique où a eu lieu le meurtre, c'est pas vraiment l'un des nôtres il ouvre juste les yeux pour nous et nous informer de tous ce qui nous concerne.
On entre dans la boulangerie et un corps avec une balle dans la tête se trouve derrière la caisse.
C'est vraiment du travail bâclé quelle gâchis. À moins qu'il ou elle savait ce qu'il ou elle faisait, c'était potentiellement prévu.
-ENZO ?
Notre homme sort de la porte de derrière juste à côté du corps et il nous guide à l'arrière du magasin.
Son visage et remplie de farine, il porte un tablier blanc avec le nom de son magasin.
-Alors mon ami, qu'est-ce qui sais passer ?
Mattia lui serre la main en lui posant la question, nous le connaissons depuis notre adolescence ses tiramisu sont un vrai délice, j'en prenais toujours en cachait avec Mattia après nos entraînements.
C'était le bon temps.
-J'ai ouvert la boutique comme d'habitude quand j'ai entendu la voix d'une femme murmuré quelques chose en Italien et puis un tire a retentit, je n'était pas sencer travailler aujourd'hui mais elle m'a vu à travers la porte et c'est enfuit, j'ai juste vu son dos, je ne serais pas vous dire comment est son visage.
Il s'assoit et nous sert à boire Mattia et moi suivons et buvons à son pauvre apprenti.
Une femme ?
-Comment était-elle habillée ? Tu t'en rappelles ça nous aiderait.
Il réfléchit en essayant sûrement de chasser de son esprit le mauvais souvenir de son ami mort assassiné.
-Elle portait un pantalon noir en cuir un peu large avec une veste en cuir bordeaux elle avait les cheveux ondulés noir assez long.
Katerina.
Non impossible elle n'aurait jamais négliger quelque chose d'aussi simple pour elle, tuer et comme respirer.
-Écoute Enzo, je suis vraiment navré pour ton ami mais j'aimerais que cela reste notre secret personne ne doit savoir.
Je me lève et lui serre la main, Mattia suit et il s'occupe du corps de ce malheureux qui a sûrement croisé le regard de la douce Katerina.
Enfin, douce façon de parler hein.
Nous rentrons au QG pour que Andréas s'occupe de rendre le corps à sa famille, nous sommes dans le sous-sol d'entraînement et j'observe Mattia taper contre un sac de boxe.
-Tu sais que c'est Katerina c'est sur, sa peut-être qui d'autre on n'a pas des milliers de femme psychopathe en Italie qui tuer de sang froid !
Il a pas tord, Enzo l'a dit il n'était pas censé être là.
-Tu crois qu'elle est devenue une tueuse à gage se petit avait un lourd passé.
C'est même évident.
-Je vais rentrer, essaie de trouver des informations et si tu la voix cours.
Je ne plaisante pas dans l'état où elle se trouve, elle ne doit pas faire la différence entre nous et des inconnus.
Il continue de frapper dans le sac et me salue brièvement, je monte dans ma voiture et fonce chez moi.
Je rentre dans ma chambre et ouvre mon placard avec des tas d'informations sur une certaine Katerina Belinski. C'est professionnel bien-sûr.
Je pose la photo du corps de l'apprenti et marque au fluo rouge "tueuse à gage?" je renferme mon placard en bois marron et mafal sur mon lit, ma déco est très neutre, la seule chose qui tape à l'œil c'est l'immense vitre transparente et le plafond qui est tout aussi immense.
Je me lève de mon lit et me pause sur mon siège pour jouer de ma passion, le piano.
Je l'allume et je joue naturellement pour vider mon esprit de toutes ses questions sans réponse de toutes ses inquiétudes, ses peurs et ses souvenirs qui me hantent plus que je ne voudrais l'admettre.
Mes doigts frôle les touches du piano et compose ~Welcom to the Panic Room~
La mélodie me transperce le cœur et ma respiration se calment au fur et à mesure que la musique résonne.
Papa ?
Maman ?
Qui êtes-vous ? Pourquoi m'avez vous abandonné.
Cette question m'a toujours fait mal mais en même temps non, parce que mon vrai père est Francesco Moretti il m'a élevé aimer et entraîner à devenir fort.
Mais j'ai souvent eu l'impression de ne pas être à la hauteur, je suis un garçon gentil trop par moment je veux savourer le monde, j'aime jouer du piano, j'aime la beauté de ce monde. Je préférerais parler que blessé, convaincre que tuer, je déteste tuer, je déteste ça plus que tout.
Mais j'ai appris à m'en foutre ma vie m'a changé et j'ai peur de me perdre dans une voix que je n'est pas désiré, je veux seulement voir le sourire de mon père.
Le premier jour où j'ai tué c'était pour lui...pour le sauver. Il avait été enlevé, Andréas m'avait emmené, il avait dit que j'étais un homme et que je ne devais pas vomir.
Je ne l'ai pas fait, j'ai tiré et j'ai sauvé mon père. Il était si fière,je ne l'avais jamais vu aussi heureux.
J'aurais aimé avoir une vie normale, j'aurais été un artiste, je le peux encore.. c'est ce que je me dit mais je ne peux pas.
Mon père serait blême de honte.
Mais j'en ai marre de tuer Luka...on aimait pas faire ça avant nos 13 ans.
Mais tu n'a plus le choix c'est pour papa continue de jouer tu oubliera vite.
Ma respiration s'accélère et les notes du piano résonnent dans mon cœur et dans la pièce, je joue comme si ma vie en dépendait sur la dernière note mon cœur se serre.
J'arrête de jouer et mon coeur me fait souffrir il me brûle je respire fort pour enlever cette sensation désagréable. Je sens quelqu'un m'observer et la douleur devient soudain très lointaine en voyant qui est là.
Katerina.
Elle est devant la porte qui est grande ouverte, une larme coulent le long de sa joue mais elle l'enlève si vite que j'ai cru rêver. Elle entre dans la pièce sans dire un seul mot.
Elle est habillée avec un pantalon en cuir noir large et une veste un cuir bordeaux...avec ses long cheveux ondulés. C'était bien elle.
Elle s'assoit à côté de moi sur l'autre chaise en bois [c'était celle de Sofia, je l'ai entraînée à jouer à mes côtés]
-On m'a engagé pour te tuer.
Mattia avait raison, elle est devenue une tueuse à gage.
-Et tu viens pour gagner ton du ?
Son regard est vide, elle ne sourit même pas, il y a du sang sur sa joue, j'approche doucement ma main vers sa joue et attend qu'elle accepte, elle le fait avec un signe de tête et j'enlève le sang de sa joue.
-Non, je suis venu te prévenir c'est tout, quelqu'un veut ta mort.
Elle se lève et commence à partir mais je l'en empêche.
-Tu es devenu une tueuse ?
Pourquoi son regard est aussi vide..je refuse de croire qu'elle est devenue encore plus froide et vide qu'avant.
-J'étais une tueuse en Russie je n'ai jamais vraiment arrêté.
-Merci de m'avoir prévenue je vais te couvrir pour l'apprenti. Écoute Katerina je-
Elle me bouscule et par sans un mot, comment elle a fait pour entrer ? Quelqu'un veut ma mort ? Elle était déjà une tueuse même en Russie ? Elle était vraiment là où j'ai rêvé ?
Je sens son parfum dans les airs et cela confirme que je n'ai pas rêvé qu'elle était là, on ne l'a pas totalement perdu.
C'est déjà un début elle ne m'a pas tuer, je sourit comme un idiot et rentre dans ma chambre pour continuer de jouer en me repassant en boucle se qu'il vient d'arriver.

Les liens du sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant