C'était pourtant un jour comme les autres.
Normalement ce genre de chose cela se passe en hiver, un soir de pluie, dans une forêt angoissante, entouré par les ténèbres. Mais dans une clairière lumineuse, durant une chaude et belle après midi d'été ? C'est en tous cas ce que nous pensons dans notre imaginaire collectif. Pourquoi ? Sans doute pour nous rassurer et nous persuader que les choses monstrueuses se déroulent dans des endroits monstrueux, réalisées par des êtres monstrueux...
Cela fait des années maintenant, mais rien n'y fait, comme un disque rayé, j'essaye inlassablement de faire défiler les événements de ce jour qui a changé ma vie. Je me demande ce que j'aurais pu faire pour en changer le cours. Rien sans doute. J'ai l'impression que la pièce s'est jouée sans moi et pourtant...
Désirez vous y revenir avec moi ?
Eh bien premier acte : Nous sommes au début des années 2000, un garçon sort par le garage de sa maison d'architecte, il est à vélo. Ce garçon c'est Nathan Reynaud, il a 14 ans. Il n'est pas le plus populaire du collège et ne s'en afflige pas. Il a bien deux meilleurs amis, Arthur et Enzo, mais il préfère être seul, les livres, la poésie et les ballades en vélo lui suffisent. L'élève Reynaud est agréable et intelligent mais souvent dans la lune ! Cette phrase qui revient souvent sur ses bulletins suffit à le décrire. Le garçon à vélo fait signe à ses parents qui se rendent au bureau au volant de leur Mercedes, eux ils appartiennent au monde des adultes, des parents pris par leurs boulots, mais aimants avec leurs fils unique.
Nathan roule à présent dans son quartier résidentiel, il voit les rangés des maisons des gens qui on réussit, comme ses parents. Soudain, il aperçoit une petite fille casquée qui sort elle aussi son vélo. C'est Julia Miller. Nathan la salue, il la connait, ses parents sont des businessmans américains et sont déja venu diner chez lui.
Nathan est passionné par le cyclisme, le vent qui lui fouette le visage et ses genoux en feux. Mais surtout, il apprécie cette impression de liberté. Nathan se dirige vers le bois, il à l'habitude de rouler dans une clairière qui s'y trouve, endroit très apprécié par les familles, d'ailleurs une aire de jeux s'y trouve non loin.
C'est les grandes vacances d'été en plus, l'aire de jeux est bombé autant par des enfants que par leur cacophonie. Nathan lui, préfère admirer la nature en silence, il connait des endroits secrets dans le bois, où du moins aime penser qu'ils le sont, et s'y rend souvent. Il emporte toujours un livre et là bas, il s'évade loin de l'agitation du monde, de Mathieu qui se moque de lui, de cet exercice de math qu'il ne comprend pas...
C'était un jour comme les autres, donc ce jour là aussi Nathan s'est rendu à la clairière. Quelques heures plus tard, il se fait tard. Mais tous les enfants ne sont pas rentré, Nathan lui si et joue à un jeu vidéo avec son père. Quand on frappe à la porte. Sa mère va ouvrir, c'est un policier, il dit qu'une gamine n'est pas rentrée chez elle et que ses parents s'inquiètent. À cet instant, Nathan à un tilt, il lâche sa manette et demande au policier si la gamine en question ne serait pas Julia Miller. Face à la réponse affirmatif, Nathan déclare qu'il l'a vu sortir son vélo, qu'il pense qu'elle à du rejoindre des amies à l'air de jeux. Le flic dévisage le jeune garçon brun qui porte un t-shirt gris. Il se dit que c'est un garçon sérieux, pas du genre à faire de l'esbroufe. Donc il lui explique, Julia est partie de chez elle à 14h sur son vélo bleu, elle devait revenir à 17h mais à 18h pas de Julia, les parents sont partie la rechercher, ils ont trouvé son vélo mais elle, est introuvable. Nathan lui demande si ils ont cherché dans le bois, il fait presque nuit et Julia s'est peut être tordu la cheville ou perdue. Le flic s'apprête à répondre encore une fois pas l'affirmative quand son toki sonne, il répond, le message est glaçant : Chef ! Nous avons passer le site au peigne fin cette fois et nous avons retrouvé la fillette. Enfin... son corps...
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C'était pourtant un jour comme les autres.
Short StorySi nous avions connaissance de notre destin, pourrions nous le changer ou marcherons nous tout de même inexorablement vers lui ? D'ailleurs serait t'il judicieux de le changer ? Et si l'horreur, l'interdit, l'abomination, étaient subjectifs ? Pouvo...