Amore Mio Fanfiction Charles Leclerc X T/P

Chapitre 6: L'Événement Caritatif

Le jour de l'événement caritatif arriva enfin, apportant avec lui une excitation teintée d'appréhension. Alors que je me préparais pour la soirée, revêtant une tenue élégante et soigneusement choisie, je sentais une boule d'anticipation se former dans le creux de mon estomac.

Charles arriva peu après, élégant dans son costume sur mesure, son sourire taquin illuminant son visage. Nous échangions des regards complices, sachant que nous étions sur le point de plonger ensemble dans le monde des célébrités et des médias.

L'événement était somptueux, rempli de lumières étincelantes, de robes de soirée scintillantes et de conversations animées. Alors que nous nous frayions un chemin à travers la foule, je fus présentée à de nombreux visages célèbres, des pilotes de Formule 1.

Les échanges étaient polis mais distants, chaque personne semblant plus intéressée par son propre statut que par la présence des autres. Pourtant, au milieu de toute cette extravagance, je sentais une connexion particulière avec Charles, une complicité silencieuse qui nous liait alors que nous naviguions à travers les faux sourires et les poignées de main hypocrites.

Alors que la soirée avançait, je me retrouvai éloignée de Charles, entraînée dans une conversation animée avec d'autres invités. La musique emplissait l'air, les rires résonnaient dans la salle, mais au fond de moi, je sentais un sentiment de malaise grandir.

Je m'éloignai du bruit et de l'agitation, cherchant un moment de calme pour rassembler mes pensées. L'air frais de la nuit me caressait le visage alors que je m'éloignais vers le jardin tranquille.

Mais mes pensées furent interrompues par l'arrivée soudaine d'un homme, un sourire sinistre étirant ses lèvres. Il s'approcha de moi d'un pas assuré, son regard fixé sur moi avec une intensité dérangeante.

"Tu es cette fille qui traîne avec Charles Leclerc, n'est-ce pas ?" demanda-t-il, sa voix empreinte d'une menace voilée.

Je reculai instinctivement, sentant une bouffée d'appréhension me traverser. "Ça ne te regarde pas."

L'homme ricana, son regard se durcissant. "Peu importe. Ce que je veux, c'est te montrer que tu n'as pas ta place ici, que tu n'es rien de plus qu'une opportuniste qui profite de la notoriété de Charles."

Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine alors que je tentais de garder mon calme. Mais avant que je puisse réagir, l'homme attrapa brusquement mes poignets, me forçant à le regarder droit dans les yeux.
La peur me submergea alors que je sentais son souffle rauque sur mon visage, sa présence oppressante m'écrasant sous son poids. Lui se léchant les lèvres

Je cherchai désespérément une issue, mes pensées se brouillant dans la panique.
Soudain, Charles surgit de nulle part, son expression dure et féroce alors qu'il se précipitait vers nous. "Lâche-la !" Sa voix était un grondement menaçant, sa colère palpable dans chaque mot. Lui assénant un coup au visage.

L'homme recula, surpris par l'arrivée soudaine de Charles. Il me lâcha brusquement, reculant d'un pas sous le regard furieux de Charles.

Il tourna les talons et s'enfuit rapidement, me laissant seule avec Charles dans le silence oppressant de la nuit. Je sentis un soulagement intense m'envahir alors que je tombais à genoux, mes mains tremblantes serrant le sol sous moi. Je sentis des larmes qui me monter.

Charles s'agenouilla à mes côtés, son regard brûlant d'une fureur contenue. "Tu est blessée ? A-t-il osé te toucher...?!"

Je secouai la tête, incapable de trouver les mots pour décrire l'horreur de ce moment. Mais dans le regard de Charles, je vis une lueur de peur et de tristesse, une lueur qui me fit réaliser à quel point il tenait à moi, même s'il refusait de l'admettre.

Nous restâmes là, dans le jardin silencieux, il prit la peine de me prendre dans ses bras, nos cœurs battant la chamade dans nos poitrines. Je pris la peine de fermer les yeux. Et malgré la peur et l'incertitude qui nous entouraient, je sus que cet incident ne faisait que renforcer le lien qui nous unissait, nous plongeant plus profondément dans le jeu dangereux que nous avions choisi de jouer.