L'envers Du Paradis { En cours ...}

Chapitre 38: Au prix de la rancœur !

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Merci beaucoup ✨✨

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Dans une pièce sombre, le silence était brisé par le souffle saccadé d'une femme. Elle se tenait là, seule, perdue dans l'obscurité de ses pensées tourmentées. Son visage, autrefois empreint de douceur, était maintenant marqué par une expression de jalousie et de colère dévorante.

Ses yeux, d'ordinaire doux et accueillants, étaient maintenant emplis d'une lueur obscure, comme si des flammes de ressentiment dansaient en leur sein. Ses mains tremblaient légèrement, signe tangible de la tempête émotionnelle qui faisait rage en elle.

Elle se rappelait chaque détail de l'annonce cruelle qui avait fait voler en éclats son monde déjà fragile. L'homme qu'elle aimait, l'homme dont le simple regard avait le pouvoir de réchauffer son cœur, était maintenant lié à une autre par le lien sacré de la paternité.

Elle ressentait une douleur lancinante, comme si son cœur était lacéré par des lames invisibles. Comment pouvait-il en être ainsi ? Comment pouvait-il lui infliger une telle souffrance en choisissant une autre femme pour partager sa vie, pour donner naissance à ses enfants ?

La jalousie la consumait, la dévorait de l'intérieur, la transformant en une ombre de ce qu'elle était autrefois. Elle maudissait cette femme, cette intruse qui avait réussi là où elle avait échoué. Elle maudissait l'homme qu'elle aimait, pour son aveuglement, pour sa trahison.

Mais au-delà de la jalousie, c'était la colère qui la consumait le plus. Une colère froide, implacable, dirigée aussi bien contre elle-même que contre le monde entier. Comment avait-elle pu laisser les choses en arriver là ? Pourquoi avait-elle permis à ses sentiments de la consumer de l'intérieur, de la transformer en une coquille vide de désespoir ?

Elle savait qu'elle devait faire face à ses démons, qu'elle devait trouver un moyen de guérir son cœur meurtri. Mais pour l'instant, dans l'obscurité de sa solitude, elle se laissait emporter par la tempête, incapable de trouver un refuge contre les vagues dévastatrices de ses émotions.

De l'autre côté, dans la quiétude de la chambre, baignée par la douce lueur du crépuscule, la mère se tenait là, étreignant ses précieux trésors : des faux jumeaux, un garçon et une fille. Ses yeux, empreints d'une tendresse infinie, se posaient tour à tour sur leurs visages endormis, illuminés par un sourire innocent, comme des reflets de son propre bonheur.

Les étreignant contre son cœur, elle ressentait un torrent d'émotions déferler en elle, faisant naître une vague de bonheur indescriptible. Chaque battement de leur petit cœur semblait lui murmurer : "Maman, nous sommes là, nous sommes à toi." Et dans cet instant magique, elle savait que rien au monde ne pourrait égaler la béatitude de tenir ses enfants dans ses bras.

Le garçon, avec ses petites mains agrippant son doigt, semblait déjà vouloir explorer le monde qui l'entourait, tandis que la fille, lovée contre elle, émettait de doux murmures de contentement. Leurs visages doux et sereins étaient comme des reflets de son propre amour, de sa propre essence.