Comment s'est passée vôtre jeunesse ? Est ce une jeunesse comme la majeure partie d'entre nous ont connu, une jeunesse merveilleuse avec des jouets et des moments heureux ? Ou une jeunesse inconnue où les moments de bonheur ne sont pas souvent des moments de bonheur ?
Mon histoire commence en 2013, dans une Grande ville nommée Paris. A l'époque incroyablement pauvre, cette ville se démarque grâce à ses constructions magnifiques et à sa réputation de « ville romantique » . Les touristes affluent par milliers voir millions chaque jour et ainsi commençait réellement mon histoire. Comme le disais-je, un de ces millions de touristes venu passer quelques jours à Paris avait conquit une jolie jeune parisienne du nom d'Adeline. Cette Parisienne vivait dans le 7ème arrondissement, dans une grande et vieille masure qui appartenait à sa famille depuis des générations. Après leur rencontre et pour les jours qui suivirent, la vie leur parut merveilleusement romantique et leur amour presque féerique. Mais vint le temps du départ, après avoir prolongé son départ d'environ une semaine, ce mystérieux touriste du repartir abandonnant sa bien aimée aux mains de la vie. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque qu'Adeline, petite étudiante en école d'art pouvant à peine subsister à ses besoins, découvrit qu'elle était enceinte d'un petit garçon qui, devinez le, se trouve être moi même. Alors que les mois de sa grossesse avançaient à vive allure, Adeline se mit à remettre sa grossesse en question. Lorsque le moment d'accoucher arriva, Adeline se décida, elle n'allait pas garder le bébé.
Nous sommes 15 ans plus tard, le jours de mon brevet. Je m'apprêtais à commencer les examens et, comme tout bon élève, je révisais mes cours à la dernière minute. J'étais confiant, ayant de bons résultats et une mémoire importante je m'apprêtais à passer les examens hauts la main. Je pris le passage piéton devant le collège quand je ressentis quelque chose de bizarre, un sentiment qui ne se ressent que lorsqu'on est en danger, le sentiment de quelqu'un qui vous observe. Un sentiment que j'ignorai. Après tout je ne suis pas craintif alors pourquoi se soucier d'un sentiment qui n'existe probablement pas et qui pourrai me gâcher mon brevet.
15h moins le quart, tout était calme, la tension se faisait ressentir et la fatigue tout autant, après 5h30 d'examens toute la classe était k.o. Un téléphone sonna, probablement celui du prof et je levai la tête pour voir quand une alarme sonna, "Alerte, un individu armé s'est introduit dans notre établissement, la procédure à adopter est la suivante, tous sous les tables, volets fermés, porte barricadée et lumières éteintes, je répète.." Malheureusement, ces instructions ne servirent à rien car à peine les élèves cachés et la porte barricadée des pas se firent entendre dans les couloirs et semblèrent se rapprocher de plus en plus de nous. La porte s'entrouvrit mais resta bloqué par la barricade, puis tout s'enchaina vite. Porte qui cède, cris, sang et bien sûr coups de feu. Moi, toujours caché sous la table, je me retournai pour me figer net devant un corps froid, pas froid de température mais froid d'aura, froid de mort. Mort apparemment causée par une balle qui avait laissé un petit orifice assez grand pour laisser passer le sang et tuer mais trop petit pour enlever la balle, la chemise était tachée de sang mais bizarrement la peau non, seulement marquée par un petit rond rouge.
Une voix se fit entendre, voix que je n'oublierai d'ailleurs jamais car je l'entends encore dire ces paroles à glacer le sang, "Alors, on a peur !". Puis le canon d'un pistolet se logea entre mes clavicules, canon en même temps chaud mais en même temps froid comme la mort. Canon qui allait probablement causer ma mort si je bougeais ne serais-ce qu'un petit orteil. Canon qui bien évidemment tira une seule balle qui allais suffire à me tuer. Mais peu être pas complètement...
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Perdu dans l'other
ActionMe croirez vous si je vous disais qu'il existe un monde parallèle où l'on se retrouve lorsque on tombe dans le coma....