Chapitre 5: Panique

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Elle vient dans mes bras, je la serre à mon tour.

Arya: Je préfère quand même garder le bandeau... Pour l'instant...

- Comme tu veux.

Je la laisse jouer pendant que je descends. Quelqu'un toque à la porte. Je vais ouvrir. Je vois Kyôjurô.

Kyôjurô: Salut Tengen !

- Salut ! Viens, entre !

Il s'exécute et il retire ses chaussures.

Kyôjurô: Tu n'as pas oublié j'espère ?

- De quoi ?

Kyôjurô: Il y a la fête pour les 20 ans de Mitsuri.

- C'est aujourd'hui ?!

Kyôjurô: Oui.

- Ah merde... J'avais zappé...

J'entends les escaliers grincer. Notre regard se pose sur Arya.

Kyôjurô: Bonjour Arya !

Arya: Bonjour !

- Ma puce, vient voir.

Elle me rejoint, je me baisse et je la porte.

- On va aller à la fête de tata Mitsuri aujourd'hui, d'accord ?

Je vois à son expression qu'elle a peur.

- Tout ce passera bien, je suis là et c'est au domaine de maître Kagaya, d'accord ?

Arya: Oui...

Elle va dans les bras de Kyôjurô. Je monte pour me changer et mettre une tenue traditionnelle avant de descendre. Je prends Arya dans mes bras et nous partons. En arrivant au domaine, je pose Arya, elle prend ma main. Il y a la famille de Mitsuri, les piliers, la famille Ubuyashiki et le groupe de Tanjiro. Mitsuri arrive en courant, elle prend Arya dans ses bras.

Mitsuri: Coucou toi ! C'est pour moi que tu es toute belle ?

Arya: Oui ! Joyeux anniversaire tata !

Elle lui fait un câlin puis elle la pose. La petite revient avec moi.

Nous avançons avec les autres. En voyant tous les piliers, Arya se cache légèrement derrière ma jambe. Je pose doucement ma main sur sa tête, elle me regarde avec les larmes aux yeux. Je me baisse légèrement et je la porte.

- Ils sont avec moi, d'accord ? Ils sont gentils.

Elle ne répond pas.

Shinobu: C'est elle la petite que tu as recueillie ?

- Oui, je vous présente Arya.

Obanai: Pourquoi a-t-elle un bandeau qui cache son œil ?

- Elle ne veut pas en parler.

J'entends mes femmes arrivées, je me retourne et je leur souris. Elles me le rendent.

Sanemi: Elle est bien mystérieuse pour une gamine de six ans.

Mitsuri: Il n'y a rien de grave à avoir des secrets.

Makio: Personne ne sait ce qu'il y a sous son bandeau.

- Si, moi, mais c'est tout.

Obanai: Tu veux bien nous le montrer ?

Une fillette dangereuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant