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‹‹ une rose rouge pour demander pardon si je déçois ››









Veracruz, Mexique


Je l'adressa un sourire rassurant et déposa un bisou sur sa joue.

_ je vais bien Miguël.

Miguël_ princesa....

Il m'enlaça tendrement et resserra l'étreinte qui avait entre nous tout en faisant attention à mes blessures.

_ je suis sal.

Miguël_ cela m'inporte peu.

Je laissa échapper un petit rire.

_ je n'ai plus 5 ans tu sais?

_ je suis habituée. Ça ne me fait plus rien.

Miguël_ tu peux dire tout ce que tu veux mais je te connais. Tu souffre énormément depuis cet accident. Et qu'importe les sourires que tu simule, les yeux ne mentent pas. Et tes yeux sont remplis de haine mélanger à de la tristesse et je le sais.

_ ....

Il se détacha de moi et essuya les quelques larmes qui coulèrent sur son visage.

Miguël_ tu est devenu une très belle femme.

Je lâcha un rire nerveux.

_ ne te fou pas de moi stp.

Puis m'asseya sur la chaise.

Miguël_ tu ne t'ai pas regardée dans le miroir depuis combien de temps ?

Je haussa les épaules.

_ je ne vois pas l'intérêt d'un miroir si tout mon corps est rempli de bleu et de cicatrice.

Il soupira.

Miguël_ ...je vais te réchauffer un truc.

Je ne répondit rien et le regarda faire.

*Soupire*

Une belle femme il a dit.

Hummm.

Je ne sais mm plus quelle âge j'ai.

Cela fait tellement longtemps que je suis isolée du monde extérieur que j'ai l'impression que le temps ne passe point.

Les seuls pièces qui me sont autorisés sont la cave ainsi que la cuisine.

Malgré mon manque de force, je suis obligée de faire les tâches ménagères de ce vieux crouton et rien ne m'énerve plus que de voir les regards pervers de ses fils sur moi.

Un jour je leur couperait ce qui leur sert de queue et ce jour j'en rigolerait à gorge déployer.

Les hommes sont tous des gros crasseux, immonde. Et le premier d'entre eux s'appelle Luciano.

C I N D E R E L L AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant