Recueil OS One piece

Law x fem! OC

Ce malpoli, encore.

Valériane n'aimait pas cet endroit. Pour certains, la salle des ventes de Sabaody était l'une des pièces les plus divertissantes du monde. Observer des êtres de toutes races, couleurs et genres être vendus tel du bétail à une minorité riche, à ces grands Dragons Célestes s'ils leur faisaient l'honneur de leur présence en cette basse terre ; c'était amusant, n'est ce pas ?

Les voir enchainés, gémirent sur leur sort, perdre la clarté de l'existence qui brillait dans leurs prunelles, c'était un beau spectacle. Pas pour elle.

La blonde aux cheveux mi-longs s'arrêtant au bas de ses épaules elle, haïssait ce lieu. Il était trop semblable à ce qu'un jour, elle avait connu. Il faisait naitre trop d'émotions en elle, répondant aux images passées d'un endroit qu'elle ne souhaitait qu'oublier, un endroit marqué au fer rouge depuis des années ; une île frappée par la maladie que tous avaient maudits.
Flévence. La riche terre vaincu par le saturnisme, une maladie qui les avaient tous terrifiés, ces ignares ridicules. Le mal aux tâches blanches, venant d'un bout de terre à la même clarté sublime.

Cet endroit fut un jour un paradis de luxe, prisé par le haut du panier mondial. Voilà pourquoi elle y avait passé des vacances, fut un temps. Quand elle était bien plus jeune.
Tous les souvenirs de cet été étaient parfaits, marqués à l'encre de chine dans son esprit et ses pupilles chocolats. Le rire de sa mère, les rencontres d'amis de son père, cintré de son éternelle redingote, les entretiens avec les médecins, des connaissances de ses parents et ses amis éphémères.

Valériane se souvenait particulièrement de l'un d'entre eux. Un gamin un peu étrange qui aspirait à devenir docteur, tel son père. Un enfant isolé à l'éternel chapeau blanc, taché de marron. Un petit garçon au regard gris et scrutateur qui au bout de deux mois de batailles intenses, avait fini par l'accepter dans son monde restreint.

Law qu'il s'appelait.
Trafalgar Law.

Désormais il était connu, ce nom. C'était celui d'un pirate. Un criminel ressemblant trait pour trait à cet enfant qui fut un temps, elle avait connu.
Cela n'aurait pas dût être possible, la jeune femme le savait. Pour la simple et bonne raison qu'aucun habitant de Flevence n'était censé avoir survécu, parce qu'ils étaient tous morts de cette terrible maladie, le saturnisme.

Déjà à l'époque ses parents étaient inquiets, voilà pourquoi ils s'étaient déplacés le temps d'un été, faisant des recherches alors qu'elle s'amusait comme une petite folle aux côtés des autres bambins.
Tout cela, elle l'avait appris des années plus tard, après les faits. Après la destruction de cette cité blanche, une fois qu'agacés par ses multiples interrogations et la jugeant assez âgée, ses parents ne lui aient expliqués.

Alors non, elle ne reverrait pas Law. Jamais. Et cette idée pourtant logique l'avait rendue furieuse. Pourquoi donc étaient ils tous morts, ces gens qu'elle avait connus autrefois ?
Cette catastrophe aurait put être évitée, gérée autrement ; la blonde en était certaine. Or ce n'était pas à elle d'en décider. Seuls ceux au pouvoir possédaient ce droit. Et Valériane elle, n'avait pas l'intention de gravir les échelons. Alors elle avait appris à se taire, à saisir la bonne occasion, à attendre ; et surtout, à faire ce qui était en son pouvoir, maintenant.

Elle grimaça cependant alors que l'excitation se faisait de plus en plus soutenue dans la salle, une pensée fugace lui traversant l'esprit. Comment pourrait-elle expliquer cela à ses parents si à carreaux ?... que Trafalgar Law avait été son tout premier amoureux.
Enfin, c'était un grand mot pour des gamins apprenant à lire et compter ; quoique lui avait toujours eu des années d'avance sur elle. Mais ils s'étaient tenus la main, et il avait déjà réussit à la faire rougir, tordant son estomac d'une manière qu'à l'époque, elle n'avait sût définir. Normal en même temps, une fillette n'avait pas besoin d'apprendre ce qu'était l'amour ou l'attirance physique, elle avait suffisamment à faire pour ne pas manger des cailloux par inadvertance.