« 𝐉'𝐞𝐧 𝐚𝐢 𝐚𝐬𝐬𝐞𝐳.
𝐉𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫. »
LES FLÉAUX SÉVISSENT, LES EXORCISTES
LES ANNIHILENT. VOILÀ comment Shizuka
imaginait son quotidien dans ce monde où
chaque émotion négative crée des monstres
puissants...
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— POURQUOI UN DATE À LA PLAGE?, QUESTIONNA Satoru dans un froncement de sourcils. — Parce que je voulais aller à la plage cet été mais que tout ce qui s'est passé a un peu cassé nos plans, avec Shoko, répondit Shizuka. Alors je me suis dit que ce serait cool si on y allait tous les deux. — Ouais, enfin bon, il y avait mieux pour un premier rendez-vous, non?
La brune leva les yeux au ciel, regrettant déjà cette petite sortie. Pourtant, ils étaient plus proches que jamais, la preuve étant sous ses yeux ; en effet, Satoru était venu passer sa main autour de ses épaules pour la rapprocher de lui, alors qu'ils marchaient tous deux sur le sable chaud de Kamakura. Il y avait toujours du monde malgré le début d'automne qui approchait, la plupart des habitants profitant des derniers jours de soleil pour lézarder sous le bruit hypnotique des vagues.
— Moi, je trouve que c'est une excellente idée, rétorqua Murakami. Après, si ça ne te plaît vraiment pas, on n'a qu'à rentrer. — On a fait une heure de route depuis Tokyo, j'avoue que faire le trajet du retour sans même profiter me branche pas trop, fit Gojo. — Mais tu n'arrêtes pas de te plaindre?, demanda la plus jeune. Je ne te suis pas trop, là... — C'est pas des plaintes, c'est juste que je pensais qu'on mangerait un truc en tête à tête, pas qu'on se promènerait juste.
Shizuka plissa les yeux, l'air perplexe.
— Mais, Gojo, on peut toujours s'acheter quelque chose dans les échoppes du coin, et on peut même se baigner! On n'est pas obligés de juste marcher. — Ohh, ça m'intéresse un peu plus dit comme ça, sourit Satoru. Par contre... — Mmh?
Suite au regard interrogateur que lui renvoyait l'auburne, il décida de fléchir les genoux, puis passa sa main libre contre ses genoux pour la porter. Celle qui tenait son épaule avait glissé le long de sa taille afin de la maintenir contre lui, et une fois qu'il s'était assuré qu'elle était en sécurité, il fit volte-face pour se diriger vers la mer et ses vagues plutôt calmes.
— Il va falloir que tu lâches l'habitude de m'appeler par mon nom, si jamais on est voués a sortir ensemble dans quelques temps!, s'exclama-t-il dans un grand sourire perfide. — Heu, j'ai pas confiance en toi..., se plaignit Shizuka. Tu peux me lâcher?
