𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝓅𝓇𝑒𝓂𝒾𝑒𝓇

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J'ai toujours été fascinée par les grands départs, un nouveau lancement, une première fois. C'est toujours excitant de quitter le cocon familial et de se propulser dans les airs vers l'inconnu. Beaucoup de gens de mon âge souffrent du mal de pays, ce n'est pas mon cas. Le monde est assez grand pour que je puisse construire une maison un peu partout, histoire de me remémorer que j'appartiens à ce vaste monde, et à ses grands secrets.

On m'a souvent accusé d'être un peu trop optimiste, c'est peut-être le cas, j'aime regarder les choses du bon côté. La vie est trop courte pour se lever tout le temps du mauvais pied.

Je suis arrivée à New York un peu plus tôt que prévu, mon avion a atterri aux alentours de midi. Je me précipitai pour prendre un café à emporter lorsque je m'aperçois qu'il y a une queue immense devant le Starbucks. Je finis par abandonner au bout de cinq minutes.

En m'éloignant de la foule je réalise qu'il ne me reste pas beaucoup de temps avant d'aller à mon rendez vous d'embauche. Tout juste diplômée de l'université de Saint-Pétersbourg, j'ai eu la grande opportunité de décrocher un poste dans l'entreprise de Charleston Inc. J'ai rencontré par hasard le PDG dans une fête d'inauguration du musée d'art contemporain à Vienne. Il m'a tout de suite proposé de rejoindre son équipe à New York. Il ne m'arrive pas d'accepter une offre d'emploi aussi facilement, mais Charleston Inc. est une entreprise émergente dirigé par un homme très jeune et aux idéaux authentiques et originaux. 

Le transport à New York reste à désirer, et bien que je suis restée immobile à faire un signe toutes les deux minutes, aucun taxi ne s'est arrêté. Je soufflai, il faisait très chaud, nous étions au mois de septembre, et j'étais habillé d'une manière plus automnale, heureusement que je ne transpirai pas, je n'oserai pas me présenter devant le directeur dégoulinante de transpiration. Je garde toujours ma trousse de toilette dans mon sac à main en cas où. Vous serez surpris de ce que vous pourriez trouver dans le sac à main d'une femme.

Un taxi s'arrêta enfin, je m'apprêtai à ouvrir la porte arrière du véhicule lorsqu'un jeune homme me devança et pris l'autre côté de la porte.

- Pardon ? Je laissa échapper de ma bouche avec un ton assez agacé.

- Vous savez comment ça marche ici, premier arrivé, premier servi. Rétorqua le jeune inconnu.

- Je ne crois pas non. Ce taxi s'est clairement arrêté pour moi. J'attend ici depuis déjà un quart d'heure.

- Alors ça ne vous dérangera pas d'attendre un quart d'heure de plus, j'imagine.

- Non je m'excuse mais non, c'est hors de question, j'ai un rendez-vous je ne peux pas arriver en retard.

- Excuses acceptées. Je vous demanderai de ne pas trop raconter votre vie aux gens, ici personne n'a le temps pour ça.

- Hein. Disais-je.

Maneater (𝑒𝓃𝑒𝓂𝒾𝑒𝓈 𝓉𝑜 𝓁𝑜𝓋𝑒𝓇𝓈)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant