The Heiress of Slytherin.

Je t'aime.

Hermione raconte à Draco ce qui s'est passé avec Dolohov et Draco propose une solution Serpentard à leur problème.

Le Seigneur des Ténèbres trouva l'héritier Malefoy dans la bibliothèque, en train de lire en silence, tandis que sa mère était tranquillement en train de faire de la broderie près de la fenêtre. Ils remarquèrent tous deux son entrée simultanément et se levèrent pour le saluer, Narcissa faisant la révérence et Draco s'inclinant profondément.

"Monseigneur," dit cordialement Narcissa, "que nous vaut le plaisir d'être en votre compagnie ce soir ?"

Voldemort fit signe aux Malefoy de s'asseoir et prit place en face du plus jeune. "Draco, ma fille a sollicité votre présence ce soir, il y a quelque chose d'important dont elle souhaite discuter avec vous."

"Mon seigneur?" Draco sembla confus pendant un moment. "Tout va bien avec Hermione ?"

Lord Voldemort n'était pas le genre d'homme à se soucier de ce que les autres pensaient ou ressentaient. Les choses avec Marlene avaient été agréables parce qu'elle était très intelligente, logique et qu'elle n'était pas sujette à des élucubrations en ce qui concerne ses sentiments. L'explosion de Marlene ce soir en revoyant Hermione était compréhensible, voire un peu choquante. En tant que Tom Jedusor, il n'avait jamais vu Marlene manifester la moindre émotion extérieure au-delà du premier jour à Flourish et Blotts. Elle était une petite chose contrôlée et lorsque leur relation avait pris une tournure physique, elle avait été une soumise douée. Sa tolérance à l'égard de ses penchants les plus sombres l'avait impressionné, et Marlene s'était même montrée ouverte à ses tendances les plus voyeuristes. Elle avait établi des règles de base concernant les personnes qu'elle autorisait à entrer dans sa chambre à coucher et, pour autant qu'il le sache, seuls Rabastan Lestrange et son frère Rodolphus avaient eu la permission de coucher avec Marlene, sous le regard enthousiaste de Tom.

Tom n'aimait pas partager, et depuis qu'ils se connaissaient, il s'était contenté de Marlene. Depuis son retour, il avait mis fin à la pratique des réjouissances, au grand dam de certains de ses disciples les plus déviants.

Mais maintenant qu'il était père, étrangement, il ne pouvait tout simplement pas supporter que sa fille découvre sa nature plus sombre - enfin, plus qu'elle ne l'avait déjà fait.

En regardant le jeune sorcier qui avait conquis le cœur de sa fille, Lord Voldemort avait envie d'étrangler quelque chose. Après avoir trouvé Dolohov dans la chambre de sa fille et vu les souvenirs qu'il avait de ce qu'il avait fait à Hermione ? Voldemort avait une forte envie d'enfermer sa fille dans une tour quelque part, où aucun sorcier ne pourrait jamais la toucher. Ce n'est qu'à cette condition que sa vertu resterait à jamais intacte.

L'hypocrisie de ses pensées ne lui échappait pas du tout, et cela ne faisait qu'accroître sa colère.

Soupirant de résignation, le Seigneur des Ténèbres fixa le jeune sorcier qui s'efforça de ne pas se dérober sous ce regard dur.

"Hermione est dans sa chambres. Elle a eu une journée des plus bouleversantes, c'est pourquoi je suis ici. Elle a demandé à ce que tu ailles lui parler en privé, et je vais l'autoriser car il y a des choses dont vous devez discuter tous les deux. Mais je te préviens, Draco, ma patience a été mise à rude épreuve aujourd'hui, et si tu abuses de la confiance que je place en toi, cela ne se terminera pas bien pour toi. Tu comprends ?"

Draco ne le savait pas vraiment, mais en jetant un coup d'œil à sa mère, il pouvait voir la peur dans ses yeux et l'inquiétude sur son visage.

"Je ne manquerais jamais de respect à Hermione ni à vous, Monseigneur. Si vous et ma mère êtes d'accord, je vais prendre congé".