The Secrets of Our Eyes

Amaya

- La planète Terre, cette planète bleue perdue dans cet univers sombre. Ces milliards de galaxies qui regorgent de mystères dont nous ne faisons qu'effleurer. Cela fait longtemps que nous, être humains, n'avons pas pris le temps de nous asseoir pour regarder un coucher de soleil, de nous demander si il s'agit d'un commencement ou bien d'une fin... Nous n'avons aucune idée de ce que signifie un coucher de soleil, je dirais alors qu'il s'agit d'un sablier... Chaque crépuscule représente un grain de sable dans cet immense sablier de nos vies. Il y en à plus ou moins pour tout être.

La vielle femme installée dans un vieux fauteuil près du lit d'une jeune enfant, la faible lueur d'une bougie venait éclairer la pièce. Elle soupira d'un air pensif et reprit.

- Nous sommes trop occuper par les problèmes du lendemain que nous en oublions peu à peu les moments du passer. Vois-tu ma petite Amaya, la vie est comme un labyrinthe, tu peux toujours essayer d'avancer en espérant trouver une sortie, mais si tu ne te rappelle pas par où tu es passée, tu finiras perdue...

La vieille femme sourit tendrement à la jeune Amaya qui sous sa couverture luttait contre la fatigue pour écouter la vieille femme comme chaque soir. C'était comme un rituel, un peu de philosophie sur la vie venait endormir la jeune enfant.

Après un dernier sourire à la vieille femme, la jeune enfant sombra dans le sommeil.

Pensive, la femme fatigué par les années continua à observer la petite enfant en jouant dans les boucles de ses cheveux roux éparpillés sur l'oreiller.

- Ma chère enfant, si tu savais à quel point tes origines regorgent de sombres secrets. Dors sans crainte, je veillerais sur toi. Comme je lui ai promis...

Avec difficulté, la vieille femme se redressa de son fauteuil usé par le temps et souffla sur la petite flamme qui dansait. Elle s'éloigna d'un pas lent faisant grincer les planches du sol de bois ancien et referma la petite porte de bois d'un petit bruit sec.

Les paupières de la jeunes Amaya s'ouvrirent au son de la porte. Elle se redressa dans son petit lit et se mit à fixer l'endroit où la lumière qui passait sous la porte dans un faible filet s'éloigner. Une fois que les bruits de pas de la vieille femme furent complètement étouffer dans le silence de la nuit, elle se redressa et se dirigea vers la petite fenêtre derrière le fauteuil où se trouver la vieille femme quelques instants plus tôt, recouverte par un vieux rideau à fleures. La jeune fille le tira avec difficulté, révélant une douce soirée de printemps, dont la lumière des étoiles éclairaient le sable du grand désert qui l'entourait. Elle commença à contempler intensément l'horizon et aperçu une petite lumière au loin. Curieuse, la petite fille se hissa à l'aide du vieux fauteuil sur le rebord de la fenêtre et l'ouvrit doucement en priant pour que le grincement qui accompagnait cette ouverture ne réveille personne. Un souffle de vent s'engouffra doucement dans la pièce, faisant voltiger les petites boucles d'un rouge écarlate.

Amaya se mit debout dans l'encadrement de la fenêtre et après un moment d'hésitation, elle enjamba la fenêtre. Pieds nu sur le sable froid du désert, elle commença à avancer vers la lumière. La lumière des étoiles, comme des lanternes, traçait son chemin à travers les dunes de sable. Elle marcha comme ça durant quelques minutes. Admirant l'immensité du désert qui s'étendait à perte de vue. Sa robe blanche se balançait aux rythmes des bourrasques qui balayait la nuit. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait, elle entendait des pas rapide dont les souffles rauquent tranchait lourdement le silence de cette soirée silencieuse. La jeune fille se cacha derrière une dune de sable pour observer. Une silhouette apparut bientôt en bas de la dune, une lanterne à la main, éclairant les alentours. Essouffler par sa course, la silhouette s'arrêta pour reprendre son souffle et s'allongea sur le sable en posant la lanterne près de lui.

Amaya tenta de se pencher légèrement vers l'inconnu pour tenter d'apercevoir son visage. Comme il se trouver en contrebas elle se penchait de plus en plus au dessus de la dune. D'un coup, sa main s'enfonçant dans le sable à travers le sable, et la jeune fille commença à dévaler la pente...

Elle se réveilla en sursaut dans son lit haletante et pleine de sueur, un couteaux à la main. Affolée elle se mit à scruter l'obscurité de la pièce. Agacé, elle chassa ses couvertures trempée et se dirigea vers le balcon pour profiter de la fraîcheur que lui offrait la nuit. L'aube n'allait pas tarder à se lever sur la cité d'Acarna, pourtant, comme toujours, la ville regorgeait d'activité sans jamais s'arrêter. Accouder au balcon, la jeune fille tentait de calmer les battement de son cœur en respirant calmement.