Je détournai rapidement mon regard lorsque Santiago sortit de la piscine, feignant un intérêt soudain pour ce que je préparais dans la cuisine. Les battements précipités de mon cœur semblaient résonner dans le silence de la pièce alors qu'il s'installait au comptoir, ses yeux posés sur moi avec une tendresse palpable.Les gouttes d'eau ruisselaient le long de son torse, créant un tableau irrésistible qui défiait toute tentative de concentration de ma part. Lorsqu'il se mit à plaisanter sur ma réaction, mes joues s'embrasèrent instantanément, trahissant le trouble qui m'envahissait malgré moi.
"Tu sembles bien occupée, Gabrielle," lança-t-il avec un sourire taquin, ses yeux pétillants d'amusement.
"Oui, je voulais juste m'assurer que tout était prêt pour ce soir," répondis-je, tentant vainement de dissimuler mon embarras derrière un masque de calme apparent.
Après son départ, je me suis enfuie dans ma chambre, cherchant refuge dans l'obscurité pour échapper à l'effervescence de mes émotions. Assise sur le bord du lit, j'ai laissé mes pensées vagabonder, tentant de comprendre la tempête qui faisait rage en moi. Pourtant, peu importe la profondeur de ma réflexion, une évidence demeurait : Santiago avait le don de me perturber comme personne d'autre.
Quand je suis enfin retournée dans la pièce principale, Santiago m'attendait, une lueur malicieuse dans les yeux. Il était là, devant deux assiettes parfaitement dressées, comme s'il avait anticipé mon retour. Son sourire taquin dansait sur ses lèvres alors qu'il lançait d'un ton enjoué : « Finalement de retour ? Je n'ai pas été trop effrayant tout à l'heure ? »
Sa remarque m'a arraché un léger rire. « Peur de toi ? Allons, Santiago, je pensais que tu aurais dû faire mieux que ça pour me faire trembler. » Ma réplique était empreinte de taquinerie, mais derrière cette façade d'assurance se cachait une tumultueuse confusion.
Nous nous sommes assis à table, échangeant des banalités avec une aisance feinte, chacun cherchant à dissimuler les tourments qui agitaient nos esprits.
À table, Santiago a osé aborder le sujet délicat de notre étreinte précipitée à la piscine. Sa question résonnait dans l'air, teintée d'une note de préoccupation sincère. Cependant, je n'ai pas immédiatement répondu, me contentant de fixer mon assiette avec un mélange de réflexion et de perplexité.
Puis, avec son air taquin habituel, il a ajouté : « Qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ? » La spontanéité de ma réponse m'a même surprise moi-même : « Embrasse-moi. »
Son expression est passée de la surprise à la satisfaction en un éclair, tandis que je prenais conscience de la témérité de mes propres mots. Quel jeu étrange nous étions en train de jouer, où les règles semblaient changeantes et les enjeux incertains. Mais dans ses yeux brillait une lueur qui me captivait malgré moi, une lueur que je craignais tout autant que je la désirais.
Il a répondu avec un sourire en coin : « Est-ce le seul moyen de me faire pardonner, Gabrielle ? » Cette question, chargée de sous-entendus, m'a laissée perplexe. Mais ma détermination ne fléchissait pas. « Le seul, et l'unique », ai-je rétorqué, cherchant à dissimuler l'incertitude qui rongeait mes entrailles.
Et puis, avec un calme déconcertant, il a ajouté : « Et si je ne veux pas me faire pardonner ? » Son sourire malicieux était exaspérant, mais aussi irrésistible. Face à cette provocation délibérée, j'ai laissé échapper un soupir de frustration. « Et bien c'est ton problème », ai-je fini par répliquer avant de me lever et de m'éclipser dans ma chambre, laissant derrière moi un Santiago perplexe mais visiblement amusé.
Dans ses bras, je me sentais enveloppée d'une chaleur rassurante, comme si rien d'autre ne comptait à part cet instant précis. Je pouvais sentir la force de ses bras musclés qui m'enlaçaient avec tendresse, chaque battement de mon cœur résonnant en harmonie avec le sien, créant une symphonie de sentiments passionnés.
À bout de souffle après notre baiser passionné, je me suis écartée légèrement de lui, mes yeux cherchant les siens avec une intensité nouvelle. « Non, non, j'arrive pas à croire que j'ai fait ça », ai-je murmuré, ma voix à peine audible dans le silence qui s'était installé entre nous.
Un sourire taquin a étiré les lèvres de Santiago alors qu'il me regardait avec une lueur espiègle dans les yeux. « Eh bien, tu l'as fait quand même », répliqua-t-il, avec un brin de moquerie dans sa voix. Il semblait presque triomphant, comme s'il savait qu'il avait gagné une bataille que je n'avais même pas réalisé que nous étions en train de livrer. Puis, sans un mot de plus, il s'est éloigné de moi, me laissant là, seule avec mes pensées tourbillonnantes.
Je ne pensais pas dire ça un jour, mais au fond de moi, je n'avais plus aucune rancune envers lui. Au contraire, ce baiser avait fait ressurgir des sentiments encore plus profonds et sincères, des émotions que j'avais refoulées depuis trop longtemps. Et maintenant, je me demandais : qu'est-ce que j'avais à perdre en me laissant emporter par ce tourbillon d'émotions et en explorant où cela pourrait nous mener ?
« Santiago, attends », l'ai-je appelé, hésitante, alors qu'il se dirigeait vers la porte.
Il s'est retourné lentement, ses yeux fixés sur moi avec une intensité troublante. « Qu'y a-t-il, Gabrielle ? » a-t-il demandé, sa voix douce, mais teintée d'une légère pointe de curiosité.
Je me suis mordu la lèvre inférieure, cherchant mes mots avec hésitation. « Pourquoi ne restes-tu pas un peu ? » ai-je demandé finalement, mes joues s'embrasant sous son regard scrutateur.
Un sourire taquin a étiré ses lèvres, et il a légèrement secoué la tête. « Eh bien, je suis sûr que tu survivras sans ma compagnie pour une nuit », a-t-il répliqué, son ton badin. « Bonne nuit, Gabrielle », a-t-il ajouté avec un clin d'œil avant de se détourner et de quitter la pièce.
Je suis restée là, seule dans le silence de la chambre, son sourire taquin résonnant encore dans mon esprit
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Te extraño (Mafia romance)
RomancePlongez dans un tourbillon d'amour et de danger où les apparences peuvent être trompeuses et où chaque geste peut avoir des conséquences mortelles. Gabrielle Lopez, une conseillère en marketing, rencontre Santiago Sanchez, un homme séduisant au pass...