DESTINED //BILLIE EILISH

Chapitre 17

pov de billie

je suis fan de son corps, fan d'elle, fan de tout ce qu'elle fait.

je ne lui dirais jamais, mais elle est belle, même bourrée putain. ces joues étaient d'un rouge violacé, ce qui la rendait mignonne et son visage doux...

je ne suis pas gay. et si je ne l'étais pas, je l'aurais souhaité.

elle dormait, moi, j'étais encore éveillée. je pense beaucoup, je déteste ça, mais je le fais. 

Déjà, je tuerai ce putain de thomas. comment il ose même la toucher ? après tout ce qu'elle a vécu, je ne peux même pas imaginer ce qu'elle a dû ressentir quand elle a dû revivre ça une troisième fois.

la deuxième, je l'ai sauvée, même si c'est un grand mot, si je ne serais pas venue, que diable, c'est dans quel état elle serait. mais là, je n'ai pas pu la sauver.

mais je vais le tuer, peu importe.

je lui ai aussi dit tout ce que j'étais, tout ce qui était la vraie billie. elle a pas mal pris, elle ne s'est pas éloignée de moi, elle ne s'est pas moquée.

elle me comprenait.

et je ne peux que l'aimer encore plus que je le fais pour ça.

je l'ai sentie bouger et je me suis arrêté de penser pour la regarder. elle a déplacé son visage, cherchant un endroit. un fait mignon sur elle n'est que quand elle dormait seule, elle enfouissait toujours son visage sur son coussin. 

ce qu'elle ne fait plus maintenant parce que mon cou est devenu son coussin.

que penserait thomas de sa huh ?

j'ai pris son visage et je l'ai monté un peu pour qu'elle rencontre mon cou. elle s'y est logée et sa main a navigué, se plaçant sur mon ventre.

beaucoup de papillons, on dansait dans mon ventre et j'ai sûrement eu les joues beaucoup trop rouges.

putain, je ne peux pas dormir.

demain, peut-être qu'elle sera différente, peut-être qu'elle ne se rappellera pas, qu'elle ne voudra plus me voir.

je sais qu'elle peut m'aimer, sa façon de faire me le prouve, mais elle aime thomas même si elle prétend que non, elle s'est attachée à lui.

et moi, je me suis attaché à elle.

et je sais que thomas l'aime, il parle vraiment en bien d'elle, mais c'est un enfoiré, il ne contrôle pas ses désirs ni ses colères et je ne le laisserai jamais hausser la main sur dahlia.

mais je veux dahlia pour moi. mais je ne suis pas capable parce que je ne suis pas capable d'assumer ma sexualité, pas pour l'instant.

mais putain, je veux quand même être avec elle.

*

le lendemain, on s'est fait réveiller par la sonnerie.

je n'avais dormi que deux putain d'heures. dahlia à bouger.

"putain non. hors de question, je reste dans le déni." elle a dit d'une voix rauque et sexy et j'ai ri.

« Dali a la gueule de bois ? » dis-je en admirant son visage que je pouvais désormais apercevoir.

non mec ? comment est-ce possible de ressembler à un ange quand on se réveille ? je dois probablement ressembler à un cul à présent.

"mon dieu. je hais l'alcool. je hais, c'est fête de merde." 

je ne voulais même pas la presser pour aller en cours. je voulais rester là avec elle.

"dali ?"

"hhm." elle a murmuré

"tu te rappelles tout ce qui s'est passé hier ?"

elle leva sa tête soudainement.

"j'ai foutu quoi encore ?" j'ai souri riant.

"À la fête ? rien de très grave, tu as dansé avec ilan." elle a soupiré, rassurée. "mais toi et moi ? ce que je t'ai dit et tu sais..." 

elle a froncé les sourcils et d'un coup, ces yeux se sont ouverts complétement et ces joues sont devenues rouges. elle a couvert son visage avec ces mains et j'ai eu un sourire.

"ouais, tu te rappelles." j'ai dit la narguant.

"stop. mon dieu. je ne sais même pas quoi dire." 

j'ai enlevé ces mains de son visage et j'ai souri.

"tu étais sexy. ton corps est chaud."  elle a tapé mon épaule et j'ai rigolé.

"me nargue pas. c'est embarrassant. je suis embarrassante quand je suis bourrée." J'ai fait signe que non.

"tu a été audacieuse, et vraiment mignonne." j'ai dit.

elle a pris une respiration du nez puis à soudainement regarder son téléphone.

"attend, tu sais pour thomas ?" j'ai acquiescé. "et pour nathan ?" 

"et pour july ton ex préférée et Elya ta meilleure amie ex-préférée." j'ai fait des guillemets.

"et tu m'as raconté ce que tu avais vécu, n'est-ce pas ?"

j'ai murmuré un oui tout bas. son visage avait changé pourvu qu'elle ne me voie pas différemment.

"je sais peut-être que tu me vois différemment maintenant, mais je-"

"non pas du tout. je trouve que cette vraie version de billie est belle." 

mes joues ont rougi et elle a souri.

"ne pense jamais que je partirai pour ça, j'ai dit que je resterai et que je t'aiderai a allée mieux. alors si jamais tu sens que ça ne va pas, je suis là, peu importe ce que je fais, je te donnerai tout le temps du monde."

je veux l'embrasser.

j'ai acquiescé, souriant doucement.

"merci dali. tu es précieuse bébé."

"pas autant que toi." 

j'ai frotté mon visage.

"arrêtons ces conneries, tu me fais rougir comme un chien, oh mon dieu." elle a rigolé. "habillons-nous et essayons d'obtenir un avenir." 

"putain ton avenir est déjà tracée conasse. À tout moment, tu deviens une putain de chanteuse célèbre."

"je m'engage à te donner cinquante pour cent de mes bénéfices."

Ou à te marier pour faire de toi ma femme.