Parfum Vanille T.3

2. Lundi glacé

🍨 N'oubliez pas de voter mes vanilles ! 🍦

• Bonne lecture ! •

Le lundi arrive trop vite à mon goût et c'est avec beaucoup d'appréhension que je franchis le portail du collège. Je traîne des pieds en arrivant près de mon groupe d'amies et, évidemment, elles ne tardent pas à s'en apercevoir.

— Bah alors, qu'est-ce qui t'arrive ? me demande Rose en souriant.

Je me frotte les yeux et fronce les sourcils, les bras croisés sur ma poitrine. Pff. Qu'est-ce que j'étais bien en week-end ! Je ne devais pas me lever tôt pour aller travailler ni courir après le bus comme souvent, car je suis en retard.

— 'Pas envie d'être là, je marmonne.

— Il va falloir hausser la voix si tu veux qu'on t'entende, plaisante Clémence.

— J'ai l'impression qu'elle n'est pas bien réveillée, glisse Anna à Léa.

Cette dernière claque des doigts devant mon visage et je repousse sa main.

— Oulah ! s'exclame clémence. On a une énervée.

Mes amies pouffent et j'en fais de même. Je dois être bien ridicule. Soudain, quelqu'un m'arrache ma casquette blanche de la tête et tire sur mes cheveux en même temps. Je me retourne brusquement, prête à en découdre avec le coupable lorsque je vois de qui il s'agit.

Nathan. Un pitre qui se croit encore en maternelle et dont le passe-temps favori est de m'embêter, m'embêter et... m'embêter encore. Je soupire d'exaspération tandis qu'il rit avec ses amis en montrant ma casquette.

— Nahan, rends-la-moi, j'exige en tendant la main vers l'objet convoité.

— Non, désolé, sourit-il. Je pense que je vais la garder.

Sur ce, il la pose sur sa tête et se tourne vers ses amis.

— Hi hi ! Moi, c'est Mila et j'adore regarder Peppa Pig ! dit-il en faisant une voix aiguë.

— N'importe quoi ! je m'exclame, les joues rouges.

Mais pour qui il se prend celui-là ! Je n'ai jamais regardé Peppa Pig, je trouvais ça nul. Et puis, il m'humilie devant ses amis, il devrait avoir honte. Je tente d'attraper ma casquette, mais il la tint haut, hors de ma portée.

— Nathan, donne-lui, dit doucement Louis, un de ces amis.

Nathan continue de rire, mais me tend la casquette. Il s'apprête à me la mettre sur la tête, mais je recule.

— Pouah ! je m'écrie. Tu as sérieusement cru que je la mettrais après toi ? Tu dois avoir des poux ou des trucs dans le genre. Je devrai la laver minimum trois fois avant qu'elle ne soit de nouveau propre.

Il se renfrogne soudain et ce qui avait comme but une plaisanterie se transforme en silence gêné. Qu'est-ce que j'ai dit ? C'est alors que la sonnerie de l'établissement retentit et nous sauve de la situation. Je vois Louis s'avancer vers Anna, déposer un bisou sur sa joue et lui glisser :

— On se voit tout à l'heure.

Il lui fait un clin d'œil et Anna acquiesce timidement. Quant à Rose et Adam, ils s'enlacent pour se dire adieu. Mon cœur se serre. Aucun garçon ne s'intéresse à moi. Je dois me coltiner Nathan, un des pires imbéciles. Mes amies me prennent le bras pour m'emmener en cours et je tente d'oublier ma déception.

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