« Elle s'était dit que sa grand-mère avait quelque chose de la sorcière. Peut-être pas de celles qui volent sur un balai. Mais elle était de ces vieilles femmes qui ont dans le cœur un éclat de nuit qui les pousse à marcher à côté du monde. »
Le cœur des louves, Stéphane Servant
Hello !
Merci d'être arrivé jusqu'ici, petit lecteur (ou lectrice, même si j'avoue que ma flemme a eu raison de l'écriture inclusive — alors, mesdames, ne soyez pas déçues si j'emploie le masculin de « tout le monde »).
(d'ailleurs, pour la blague : quelle est la différence entre la grammaire française et le divorce ? En grammaire, le masculin l'emporte...)
Oui, c'est ici que j'en viens à remercier à peu près la moitié de la planète et plus si affinités, donc si vous avez la flemme, prenez juste la peine de lire le petit paragraphe suivant, et après gros bisous et à la prochaine :
Cette nouvelle a été écrite pour le concours de -TheDreamTeam-, ce qui m'astreignait à trois chapitres, ni plus ni moins. Cependant, j'ai dans l'idée d'un épilogue, qui sera donc éventuellement publié après la fin du concours (vers septembre). Je vous invite donc à garder cette histoire dans vos bibliothèques, pour ne pas rater sa fin alternative (ce n'est pas le mot exact, mais c'est l'idée), laquelle commencera, je le sais, par une citation de la quadrilogie La Passe-Miroir de Christelle Dabos :
« Il sera une fois,
dans pas si longtemps,
un monde qui vivra enfin en paix.
En ce temps-là,
il y aura de nouveaux hommes
et il y aura de nouvelles femmes.
Ce sera l'ère des miracles. »
Bien. Sortez le parapluie, les remerciements vont pleuvoir.
Tout d'abord je voudrais porter une mention spéciale à Neos_13. Il n'a pas grand-chose à voir avec cette histoire, si ce n'est que c'est un pote virtuel (et accessoirement ma maman née en 2010, mais passons), mais étant donné que j'ai écrit le titre La Chasse aux Sorcières sur la 69ème page de mon carnet (et posé le point final sur la 102ème) et qu'il est d'une maturité sans bornes, je ne pouvais pas ne pas le citer. Bisous, gamin.
Rien n'aurait été possible sans ma grand-mère, fournisseuse officielle en carnets, bien qu'elle ne sache pas ce que j'en fais (peut-être croit-elle que je les mange, comme je mangeais les coins de mes agendas en primaire).
J'adresse un petit clin d'œil à mes profs, et surtout à mon prof de maths pour la judicieuse semaine dépourvue de khôlles qui m'a permis de boucler cette nouvelle à temps (l'excuse du lundi férié était magistrale). La toute première phrase de cette histoire est un hommage à mon prof de physique qui nous a déclaré dans tous les chapitres de thermo : « Au commencement était l'essence. » Mon détournement n'en était qu'une licence poétique.
Je dois vraiment beaucoup à mes colocs pour n'avoir fait aucun commentaire sur ces mardis après-midi solitaires à raturer mon carnet dans mon lit. Et puis à C, ma voisine d'en face, pour avoir directement vu mon carnet, demandé « qu'est-ce que c'est ? » et l'avoir ouvert, sans fard ; pour s'être extasiée et m'avoir assuré que je pourrais devenir millionnaire. C'est évidemment mon unique but dans la vie.
Un grand merci aux maîtres d'internat pour les quelques soirées film qui m'ont fait découvrir The Truman Show : même si ce n'est pas mon film préféré et que j'en critique les défauts à loisir, il m'a suffisamment marquée pour que j'en glisse deux citations en trois chapitres — c'est assez indécent.
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La Chasse aux Sorcières
PoetryIl y avait toujours eu de ces gens qui marchent à côté du monde, comme en décalage et pourtant si présents, sensibles mais incompris. Rachel était de ceux-là, et elle était juive, et malvenue. Alors ils l'avaient emportée, et ils ne m'avaient laissé...