Nalu : Te chercher auprès des étoiles

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LUCY

- Tu ne le comprends toujours pas ? Personne ne peut t'aimer. Tu mérites seulement la mort, c'est toi qui aurait dû mourir.

Les joues mouillaient à cause de mes larmes, je le supplie du regard d'arrêter tout ça. Ses mots me font beaucoup plus mal que ses coups.
Je n'ai pas la force de sortir ne serait ce qu'un mot.

Il attrape mes cheveux et me traîne jusqu'au salon pour pouvoir j'imagine, comme à son habitude, me frapper. J'essaye tant bien que mal de résister mais ma force est partie depuis un long moment...

- Meurt ! Meurt ! Meurt ! hurle-t-il comme un fou.

J'ai mal, j'ai énormément mal. Ma tête est lourde. Mon corps est lourd. Mes paupières n'arrivent plus à rester ouvertes, elles se ferment.

Les mains moites, la respiration saccadée. C'est dans cet état que je me réveille de cet horrible cauchemar.

Je lutte pour retrouver ma respiration, mes mains tremblantes agrippant les draps comme si ma vie en dépendait. Les mots cruels résonnent encore dans ma tête, réveillant une douleur qui semble insurmontable.

Le regard fixé sur le plafond, je sens les larmes brûlantes couler sur mes joues. Chaque nuit, c'est la même chose. Les souvenirs douloureux de mon passé reviennent me hanter, me ramenant à des moments que je préférerais oublier à jamais.

Alors que la terreur du cauchemar commence à s'estomper, une pensée réconfortante s'immisce dans mon esprit. Dehors, le ciel étoilé m'attend. C'est mon refuge, le seul endroit où je trouve la paix dans les moments les plus sombres.

Avec détermination, je me lève de mon lit, ignorant les tremblements qui secouent encore mon corps. Je m'habille chaudement et je glisse hors de mon appartement, prenant soin de bien verouiller la porte.

Dehors, l'air frais de la nuit caresse mon visage, apaisant mes nerfs tendus. Je lève les yeux vers le ciel, où les étoiles scintillent, répandant leur éclat argenté sur le monde endormi.

Je m'arrête un instant et leva les yeux vers le ciel, me perdant dans leur beauté infinie.
Les étoiles semblent me murmurer des mots de réconfort, m'entourant de leur lumière bienveillante. Peu à peu, la tension dans mon corps se relâche, remplacée par un sentiment de calme et de sérénité.

C'est dans ces moments de solitude et de contemplation que je trouve toujours un réconfort paisible, loin des tourments quotidiens qui me hantent.

Je m'apprêtais à poursuivre ma promenade, mais un mouvement au fond du parc attira mon attention. Qui pourrait être ici à une heure aussi tardive ?

Je distingue une silhouette masculine, éclairée par la lueur des lampadaires lointains. Je plisse mes yeux pour mieux voir, mon cœur battant un peu plus vite dans ma poitrine.

C'est alors qu'il tourne la tête et me remarque. Ses yeux s'élargissent légèrement de surprise. Sûrement en me voyant debout là, perdue dans mes pensées.

- Il est tard pour une jeune femme comme vous d'être dehors seule.

Je me sens soudainement prise au dépourvu par sa remarque, un sentiment de gêne remue en moi.

- Et vous ? je réplique, les sourcils légèrement froncés. N'est-ce pas également tard pour un homme d'être dehors ?

Un sourire timide étire ses lèvres.

- Touché. Je suppose que vous avez raison. Il hésite un moment avant de poursuivre. Je me vidais l'esprit.