Chapitre 14

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, Tout ce que je vais raconter, c'est ce qu'on m'a raconté.

Zayd : PTN, NAN !

Zayd m'a portée, il m'a emmenée à la voiture, direction l'hôpital. Il a prévenu nos parents, qui sont venus et m'ont pris en charge.

Asma est arrivée en courant à l'hôpital.

Asma : ELLE EST OÙ ?
Zayd : Calme-toi, les médecins l'ont prise en charge.
Asma : C'est de ma faute.
Zayd : Comment ça ?
Asma : lui explique tout
Zayd : Elle habite où ?
Asma : 18 rue ********.

Mes parents sont arrivés à l'hôpital avec les parents d'Asma.
Ma mère : Elle est où ?
Mon père : Je veux la voir.
Zayd : Ils l'ont prise en charge, calmez-vous.

Islem, Hakim et Amir Ilyes débarquent.

Hakim : Elle a quoi ?
Islem : Elle va bien ?
Zayd : On ne sait pas encore.

Amir ne parlait pas...
Après une heure d'attente, le médecin arrive vers eux.

Ma mère : S'il vous plaît, dites-moi qu'elle va bien.
Médecin : Elle a subi une agression tellement choquante pour son corps qu'il n'a pas supporté.
Ma mère : Comment ça ? NAN, NAN !
Médecin : Calmez-vous, elle est vivante. On a dû la mettre sous un coma artificiel, sinon elle n'aurait pas supporté le choc.
Zayd : Elle se réveillera quand ?
Médecin : On ne sait pas. Quand son corps ira mieux, on baissera les doses de médicaments sédatifs.
Zayd : Merci.
Médecin : Bon courage. Il faudra que je vous parle après.

Asma et ma mère étaient en train de pleurer.
Ma mère : S'il vous plaît, que s'est-il passé ?
Asma : Ils auraient dû me frapper, moi. Pourquoi elle ?
Ma mère : Qui a frappé qui ?
Mère d'Asma : Tu racontes quoi ?
Ilyes : Qui ?
Asma : Toi, TG ! Parle pas, c'est aussi de ta faute. Tu l'as achevée, sale chien, je te déteste ! pleure
Ma mère : Tu l'as tapée ?
Ilyes : Mama, j'ai vu une photo d'elle avec un garçon.
Ma mère : Ferme-la ! Tu l'as tapée pour ça ?
Ilyes : ...
Asma : Je reviens.

Amir a attrapé le bras d'Asma, il savait déjà qu'elle voulait aller taper Yasmine. Il l'a prise et l'a isolée.

Amir : Il s'est passé quoi ?
Asma : C'est Yasmine. pleure
Amir : Pourquoi ?
Asma : Parce qu'Asma parlait à Ryad, mais seulement en mode collègue. Ils avaient un exposé et tout. Yasmine ne supportait pas.
Amir : Elle l'a frappée pour ça ?
Asma : Oui.
Amir : C'est quoi la photo ?
Asma : lui explique qui est Selim
Amir : Ne pleure pas, elle va se réveiller.
Asma : C'est de ma faute. Ils auraient dû me frapper, moi.
Amir : Ne dis pas ça, allez viens.
Asma : Je te jure que je vais aller la niquer.
Amir : Ne la touche pas. Je vais m'en charger avec Ilyes et Zayd.

Asma ne voulait pas bouger de l'hôpital. Ma mère et mon père attendaient avec elle. Ilyes était parti avec Amir, Islem et Hakim.

Zayd : Ils sont où, les autres ?
Asma : Ils sont partis.

Zayd était en train de parler avec le médecin.

Zayd : On ne peut pas rester avec elle pour le moment, mais on peut venir la voir. Allez, venez, on rentre.
Ma mère : Je ne bougerai pas tant qu'elle ne se réveille pas.
Zayd : Ça ne sert à rien, mama, allez viens.

Ma mère n'arrivait même plus à marcher. Mon père a dû l'aider. Ils sont partis avec les parents d'Asma.

Zayd : Allez, viens, je te ramène, Asma.
Asma : Non.
Zayd : Tu ne peux pas rester là.
Asma : en pleurs C'est de ma faute, wallah.
Zayd : Ne jure pas, ce n'est pas de ta faute. Allez, viens.

Il ramène Asma chez elle, puis rentre à la maison. Il n'y avait même pas Ilyes, personne. Mes parents étaient chez Asma.

Dans la peau d'Asma :

Pourquoi je n'ai pas résisté, wallah. Je vais leur faire regretter tout ce qu'elle a subi. fond en larmes

Elle a appelé Ryad, Imane et Yasser pour les prévenir.

Asma : Ryad.
Ryad : Pourquoi tu pleures ?
Asma : Selma...
Yasser : Selma quoi ?
Imane : Il se passe quoi ?
Asma : Elle est à l'hôpital. elle explique tout
Ryad : Quel hôpital, s'il te plaît ?
Asma : Tu ne peux pas y aller maintenant, elle est dans un coma artificiel.
Imane : Je vais les niquer.
Yasser : Elle est où, Yasmine ?
Asma : Ne faites rien pour l'instant, le frère de Selma va s'en occuper.
Ryad : Ce FDP, il veut s'en occuper, il l'a tapée !
Asma : Pas Ilyes, Zayd.
raccroche

Je n'ai même pas mangé, je pensais à comment Selma a souffert. J'ai prié pour qu'elle se réveille, ya rabbi, s'il te plaît.

Amir est rentré dans ma chambre, il a pris mon téléphone.

Asma : Tu fais quoi ?
Amir : Le numéro de Yasmine.
Asma : Pourquoi faire ?
Amir : Laisse-moi faire.
Asma : Je ne l'ai pas.

Il sort en claquant la porte. J'ai essayé de trouver son numéro. Je l'ai trouvé, je l'ai appelée cinq fois, elle ne répondait pas. À la sixième, elle a décroché.

Yasmine : Allô, c'est qui ?
Asma : Je vais te niquer ta grosse mère.
Yasmine : Tu veux quoi, sale pute ?
Asma : Wallah, écoute bien cette phrase, je vais te le faire payer.
Yasmine : Ça va, ta copine, elle va bien ? rigole
Asma : TU ME DEMANDES SI ELLE VA BIEN, ELLE EST DANS UN COMA ARTIFICIEL !
Yasmine : Inshallah, elle meurt.

Elle avait raccroché. J'avais les yeux rouges. Comment peut-on être une pourriture comme ça et souhaiter la mort pour un gars ?

J'appelle Imane, je lui raconte tout, mais la situation ne lui faisait rien, on dirait.

Je suis allée dormir, mais je ne trouvais même pas le sommeil. Je me suis réveillée tôt, mais j'attendais pour aller voir Selma. J'ai reçu un appel de Ryad.

8h00, appel manqué de Ryad.

Donc je le rappelle.

Ryad : Bouge, je t'attends en bas.
Asma : Merci.

Je suis descendue. Tout le monde n'était plus là. Miskina, les parents de Selma ne s'étaient même pas changés. Ils avaient dormi comme ça, même ma mère.

Je suis montée dans la voiture de Ryad. Il y avait une voile, c'était sa sœur. J'ai pleuré direct.

Amira : Ne pleure pas.
Ryad : Elle va se réveiller.
Asma : Hier, j'ai appelé Yasmine.
Ryad : Raconte.
Asma : lui explique tout
Amira : Cette fille est malade.
Ryad : C'est de ma faute.
Asma : Nan, elle est cinglée.

On arrive à l'hôpital. Il y avait déjà mes parents et ceux de Selma. J'arrive avec Amira et Ryad.

On ne pouvait rentrer que par deux dans la chambre, donc j'ai d'abord laissé les parents de Selma. J'attendais mon tour.

Amira est allée parler avec mes parents. Cette fille est très gentille. Ryad attendait dans le couloir, les mains dans les poches. Ça se voyait, il était triste, mais il essayait de ne pas le montrer.

Donc, c'était à mon tour.

Amira : Allez-y, je vous attends.
Ryad : Merci.

Je rentre avec Ryad. J'ai pleuré quand je l'ai vue avec toutes ces machines. J'ai pris sa main et j'ai dit :

Asma : S'il te plaît, réveille-toi Selma, j'ai besoin de toi.

Je prenais sa main, mais je ne la sentais pas en vie, c'était bizarre. Ryad regardait son visage. On est restés pendant 30 minutes.

Asma : On y va ?
Ryad : Oui, deux secondes.

Je suis sortie de la chambre, mais j'ai entendu en partant :

Ryad : Selma, tu es forte. Allez, réveille-toi, je te promets qu'elle le paiera.

Quelques minutes après, il est sorti de la chambre. Je suis rentrée chez moi, je n'ai rien fait de mon week-end. Je ne voulais pas aller en cours, mais je me suis dit que je devais prendre les cours pour Selma quand elle se réveillera.

Je vais en cours seule, c'était bizarre. J'étais habituée à y aller avec elle tous les matins.

J'arrive en cours, j'étais prête à boxer Yasmine

« Malgré les hauts et les bas »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant