𝓤𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓾𝓵𝓮 𝓹𝓵𝓪𝓬𝓮 𝓵𝓲𝓫𝓻𝓮..
Deux bourgeois acharnés qui vont devoir rivaliser pour avoir la seule place restante.
Aurore Kimber Mace vient d'être élue comme enseignante à l'université la plus prestigieuse d'Angleterre. Pendant une ann...
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𝓐𝓾𝓻𝓸𝓻𝓮
Je déteste qu'on me fasse attendre.
Et cette petite peste est en train de me faire perdre patience.
Je suis dans le bureau de la directrice avec Jade, la rousse, que j'ai convoquée cet après-midi, ainsi que sa camarade, Angel, au sujet de la situation qui s'est produite le cours précédent. Cela fait exactement une demie heure que nous attendions l'apparition de mademoiselle Rivera.
Trente minutes que j'endure les notes des ongles tapoter de manière bruyante contre l'écran d'un smartphone et deux paires d'yeux bander sur mon visage.
J'en ai rien à faire de son autographe..
Ma migraine s'accumule tout doucement tandis que ma patience a atteint l'axe de ses limites. Étrangement, le temps gris qui couvre le ciel convient parfaitement avec mon mood du jour, mélancolique et sombre. Ils annoncent une tempête dans les heures à venir.
Et comme tous les matins, mon âme ressuscite de nouveau, afin de trouver une raison de vivre malgré le mauvais temps qui couvre le monde. Le choix s'impose à moi et seulement moi j'ai le droit de prendre mon destin en main, puisque personne n'a le pouvoir d'éteindre les lumières de ma vie.
Car papa, à chaque fois que vous essaierez de me combattre, je me lèverai avec plus de force.
– Elle ne viendra pas, souffle mon élève. Je ne compte pas lui conserver mon temps précieux.
Une fois le téléphone coupé, elle se lève d'un bond tandis que sa posture nous tourne le dos sans attendre mon réel accord. J'attend qu'elle soit devant la porte sur le point de partir pour l'arrêter et lui clamer qu'elle ne peut pas quitter aussi facilement.
Ces élèves ne font qu'à leur tête, heureusement que je suis là pour changer les choses.
– Assieds-toi tant que je n'ai pas approuvé de quitter ta chaise.
Mon avertissement l'empêche de franchir la porte tandis qu'elle se tourne vers moi, en expirant. Je croise mes pieds, définie par mon hiérarchisme.
– Veuillez me laisser quitter la chaise ? me demande-t-elle, d'un mauvais foie.
– Non, je réponds d'un ton clair à sa question. Et t'as oublié le mot magique..
L'insistance au " mot magique " lui arrache un rire aux éclats.
N'ayant pas obtenu mon accord, elle s'oriente vers la dirigeante qui paraît bien discrète. Celle-là est vraiment paumée. Elle ne sait pas gérer une petite situation entre deux élèves alors je me demande comment est-ce qu'elle peut gérer un établissement entier.
– Madame, appelle-t-elle, vous connaissez ma famille et je suppose que je n'ai pas grande chose à me justifier.. Par contre j'ai une demande à vous faire, je veux que les menaces d'Angel soient payées, mes parents en seront reconnaissant envers vous. En ce qui concerne la gifle ce n'était pas voulu, dans tous les cas elle n'a pas été victime de ce dernier..
