𝓤𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓾𝓵𝓮 𝓹𝓵𝓪𝓬𝓮 𝓵𝓲𝓫𝓻𝓮..
Deux bourgeois acharnés qui vont devoir rivaliser pour avoir la seule place restante.
Aurore Kimber Mace vient d'être élue comme enseignante à l'université la plus prestigieuse d'Angleterre. Pendant une ann...
PRÉ-NDA ; N'hésitez pas à lire la dernière partie car celle-ci a été réécrite.
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𝓐𝓾𝓻𝓸𝓻𝓮
Allongée sur le dos, les jambes écartées et les pieds posés sur les étriers, une speculum passe par mon vagin. L'introduction de l'instrument froid n'est pas douloureuse mais assez désagréable.
Comme à chaque fois, j'essaye de me focaliser sur ma respiration et laisser mon épiderme se détendre face à cet examen ordinaire. Ma poitrine se gonfle devant mon anxiété lorsque je sens traverser les parois de mon vagin pour examiner le col de mon utérus.
Ce machin à pénétré mon sexe plus de fois que l'engin de mon mari.
L'examen ne dure qu'un instant, de suite ma gynécologue m'invite à me rhabiller et me propose un verre d'eau, car elle sait à quel point la répétition de ces examens me compresse la gorge.
En me dressant son expression faciale me confirme sans tarder un progrès positif sur mon état. Mes pommettes s'étirent, allégées d'avoir finalement évaluer face à cette épreuve détestable.
Je la rejoins rapidement dans son bureau. Elle analyse le dossier dans son ordinateur avant de se retourner vers moi et me poser ces questions habituelles.
— Est-ce que ces derniers temps, t'as eu des saignements, des nausées, des démangeaisons ou alors des maux de ventre ou de bassin ? Explique-moi comment tu te sens depuis la dernière fois qu'on s'est vus.
— Juste des maux de tête mais ce n'est pas constant. Sinon, rien d'inquiétant.
Elle tapote mes réponses sur son clavier, tout en gardant un œil sur ma personne. Ma gynécologue est l'une de mes anciennes amies depuis très jeune, laquelle je garde encore contact avec Diana.
Nous formons le trio parfait.
L'une n'aime pas les hommes mais change de mec tous les jours, l'autre est mariée et amoureuse de son homme, et la dernière déteste les hommes même si elle est mariée.
Caroline est la plus grande d'entre nous mais la moins mature, toutefois elle est celle qui écoute toujours nos problèmes et qui nous soutient peu importe la voie que nous décidons d'en prendre sans jamais nous juger.
Elle séduit tous les hommes avec son regard vert émeraude et sa peau chocolatée et n'accorde à personne l'opportunité de la blesser. Ses cheveux sont tressés et elle est couverte de sa blouse blanche qu'elle porte avec fierté à l'image de son métier.
Elle m'a suivi de plus près durant ces trois années périlleuses et a été ma plus grande aide.
— Et lors des rapports ? me questionne-t-elle ses yeux ancrés dans les miens.
Je déglutit, ne sachant pas quoi répondre. Je prends un moment de réflexion, dont mon silence le guide à me reluquer, les sourcils foncés. Je sens que son côté professionnel sera bientôt emporté par celle de l'amitié.
