Chapitre 12 : Amour et hôpital

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PDV Shouto :


Shouto :* Chuchote * Alors que moi... J-Je l'aime tellement plus que toi...

Il ne sait, enfin, ils ne savent pas pas. À quel point je l'aime. Lui, c'est mon âme et ma vie. Je serais prêts à tout donner pour lui. Ses cheveux qui ont l'air si doux, ses yeux qui m'attirent et m'appellent, ses lèvres si belles. J'aimerais les embrasser. Lui montrer à quel point je peu devenir fou pour lui. Le cacher de toutes les horreurs du monde réel. De Midoriya. L'enlacer et le chérir pour toute une vie. C'est comme si le fil rouge du destin nous liait, forçant à ne le voir que lui. Lui et personne d'autre.

Le moment où Kirishima est arrivé dans la classe pour nous dire qu'il s'était réveillé... j'ai même souris. Mon cœur a fait un trois-cents soixante.

Mon dernier appel avec Touya m'avait bien fait comprendre que mon amour serait difficile à supporter. Mais vraiment, j'ai l'impression de craquer, j'aimerais tout lâcher maintenant et les laisser tous se démerder. Partir loin de ces cauchemars avec Katsuki. Oh oui, j'en rêve.

Mais l'amour est une chose désagréable. Je déteste cette sensation, mais en même tant, je ne pourrais pas m'en passer. Impossible quand je sais que dés le début des cours, je verrais possiblement un ange.

Des cheveux blonds hérissés comme les pics d'un hérisson, mais qui me donnent tellement envie de les caresser. Des yeux rouges avec cette lueur unique qui me glace le sang. Des lèvres rosies et juste parfaites, ni trop pulpeuses, ni trop fines. Juste ses lèvres à lui.

Putain, ce que je l'aime.

Mais lui, il aime Midoriya.

J'ai bien vu les regards qu'il lui jetait. Alors qu'il ne me voit qu'avec un sentiment de concurrence. Juste de la putain de concurrence.

Moi, je rêve simplement de le prendre dans mes bras. Mais bien sûr, en plus d'une famille maudite, il fallait que j'aime un garçon, qui ne sera jamais accepté par mon père. Mais surtout qu'il ne m'aime pas.

Alors pourquoi un bâtard qui a tout ; une famille aimante, des amis fidèles et des tas de gens qui crushent sur lui... Comment ce connard a-t-il pu décider d'aimer ma lumière ?

La seule personne a m'avoir tendu la main quand j'avais mal dans le noir. La seule a me regarder comme tous les autres, voir avec gentillesse.


PDV Shouto FLASH-BACK :

(Passage violent : vulgaire, sous-entendus sexuels, abus de médicaments... )


Je sens que mes jambes vont bientôt me lâcher. J'ai si mal au ventre... et je pense qu'appuyer dessus n'est pas une si bonne idée que ça. Mais bon, au point où j'en suis. Je savais que j'aurais pas du aller à cette soirée, de toute façon, c'est pas comme si s'était la seule qu'on allait faire. Il y en a quasi une tous les jours, et chaque excuses est bonnes pour sortir après tout. Putain. Je me lève et marmonne une excuse bidon avant de sortir rapidement dehors. J'attrape rapidement la boite d'antidouleurs dans ma poche et la vide d'une traite. Ça ne me fais rien. Je déteste ce moment où je dois attendre face à ma douleur pour que les médicaments fassent effet. Je m'appuie contre la rambarde du balcon et soupir dans l'air froid. Mon mal de tête ne m'a pas quitté.

J'entends la porte coulisser mais ne daigne même pas accorder aux personnes qui sortent. Je m'en fous royal'. J'entends alors vaguement des voix qui se rapprochent de moi ; « Hey... beau gosse... love hôtel... plan... un soir... » ce genre de choses. Je ne les regarde même pas et secoue la tête. Jamais de la vie.

Toi, moi et le fil rouge du destin - Todobaku-Bakutodo -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant