Secrets enfouis, passé mystérieux ... Arlean, au caractère rebelle et à l'âme meurtrie, espère pouvoir se construire un meilleur avenir grâce à cette université. Ariel Degourney, petite française, réalise enfin son rêve:
entrer dans une université...
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/ Petite musique émotionnelle My hero Academia ci-dessus! ☆ (Écoutez-la et osez me dire que vous n'avez pas les larmes aux yeux en l'écoutant, que nenni, je ne vous croirais pas mdrr) /
Chapitre12
Je me revois, des années en arrière.
Ce jour-là, j'étais petite, âgée de huit ans.
Le ciel était d'un bleu paisible.
Cet été s'annonçait merveilleux.
Mais c'était sans compter sur ces troubles oppressants qui s'étaient installés.
Saisissant mon courage à deux mains, j'inspirais bruyamment alors que je venais de voir mon ami Aleydin rouler dans la poussière. Il ne m'en fallait pas plus pour faire bouillir mon sang. Je pris ma décision en une fraction de seconde.
Je savais qu'il fallait que j'agisse. C'était comme ça. Ça a toujours été comme ça. C'était plus fort que moi.
Furieuse, je m'étais interposée face à ce garçon d'au moins 4 ans mon aîné.
Cette brute. Un garçon sans coeur qui suscitait l'admiration pour sa capacité à écraser les autres.
Je devais me battre pour mes principes si précieux, entremêlés à la justice, pour mon Aleydin...
Je devais faire quelque chose.
Je tendais des mains moites, dans le but de le repousser et protéger mon ami :
- Oh mais regardez ça, avait-il grondé, un sourire espiègle aux lèvres nourrissant ma colère. C'est que la niña francesa se prend pour une justicière. Que c'est adorable. Mais tu peux rien faire. T'es trop faible, la sirenita.
- Laisse-le, avais-je lâché, le souffle court.
- Sinon quoi ?
Il se rapprocha dangereusement de quelques pas et je réalisais malheureusement à quel point il me dominait physiquement. Agé de douze ans, il était nettement plus imposant que moi. Je serrais les dents, et le considérais nerveusement, résolument prête à en découdre. Quoiqu'il en coûtait.
- Non... Ariel... commença à murmurer mon ami, toujours allongé sur le sol, se tenant le bras, cherchant un filet d'air après le coup qu'il avait reçu dans le ventre.
Dans mon dos, je l'entendais s'essouffler. Se perdre dans ses mots.
Il s'évertuait à m'éplorer de ne pas me mêler. Que c'était trop dangereux. Que je devais le laisser.
