Chapitre 3

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Chapitre 3 :

 Nouveau cauchemar

Je jouais tranquillement dans ma chambre, maman était dans la cuisine, Marco chez la sœur de papa, et papa lui était au travail, encore...

C'était mon anniversaire, j'ai 10 ans aujourd'hui. Même si j'étais encore une enfant, je savais que papa ne faisait pas d'effort pour moi, il en faisait uniquement pour Marco, mon petit frère. Il lui accordait de l'importance, a lui et qu'a lui. Marco, Marco, Marco...

Une sorte de rivalité c'était installé entre nous depuis mon cinquième anniversaire, il avait trois ans à ce moment-là, quand papa avait oublié mon anniversaire, et lorsque maman lui avait rappelé, il lui avait obligé à reporter ma fête pour sortir et faire plaisir à mon très cher frère.

La douce odeur du chocolat emplissant mes narines me fait sortir de mon douleur souvenir. Je m'empressai de sortir de ma chambre pour me diriger rapidement vers la cuisine, je vis maman sortir un gâteau du four, elle le déposa sur un plat avant de le mettre sur la table basse du salon, (celle de salle à manger était cassé après une violente dispute qui avait éclaté entre eux). Elle m'adressa un doux sourire avant de m'informer que papa venait de sortir du travail et qu'il allait chercher Marco avant de rentrer. Une étrange sensation m'envahissait, j'avais une sorte de boule au ventre, comme si je craignais quelque chose, ou plutôt quelqu'un...

J'allas chercher ma peluche favorite, un petit ourson, je m'installai dans le canapé en attendant l'arrivée de papa et Marco

J'entendis l'ancienne porte en bois s'ouvrir et se refermer aussitôt, Marco avait encore un nouveau jouet dans les mains alors qu'il prit place à coter de moi.

- Joyeux anniversaire grande sœur ! Dit-il avant de m'enlacer joyeusement.

- Merci...je lui rendis son étreinte en remarquant que papa entrainas maman dans la cuisine.

Lorsque papa entrainait maman dans la cuisine, ma curiosité fut attisée, je me levai alors, laissant Marco seul dans le salon. Je collai doucement mon oreille à la porte, je devinai assez rapidement qu'ils parlaient de moi. Une étrange sensation m'envahit alors que j'entendais les paroles de papa :

 - Je ne la considère plus comme ma fille, Maria. Elle est inutile, je ne vois aucun potentiel en elle.

Ses paroles étaient aussi tranchante qu'une lame de couteau. Je sentis une larme descendre le long de ma joue alors que j'écoutais leur conversation, j'entendis la voix de maman se briser légèrement.

- Je t'interdis de dire ça, Alfonso ! Tu veux juste tirer profit d'elle pour ton stupide cart-

Le bruit sourd coupa sa phrase suivis d'un sanglot étouffé, une gifle, il l'avait frappé...

Prise de panique, je m'empressai de monter dans ma chambre. Je percevais des bruits de pas dans les escaliers.

Il m'avait entendu ?

J'essaya de reprendre mes esprits et de calmer ma respiration alors que maman entras dans la chambre, un soupir de soulagement quitta mes lèvres. Je la regardais et elle m'adressa un sourire doux, je pouvais voir ses larmes sèches et une marque rouge sur sa joue, ses yeux injectés de sang.

Elle avait pleuré.

Elle me prit dans ses bras en me frottant doucement les cheveux alors qu'elle me répéta que tout allait aller bien.

Camélia, 12 ans.

Je lisais tranquillement en attendant que Papa rentre du travail, Marco dormais et maman était au travail à cause de son service de nuit. Je sursautais légèrement quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, je sortis ma gorge se nouée et mon anxiété montée lorsque je posai mes yeux sur papa qui venait de rentrer, ses phalanges étaient ensanglantées, tout comme son costume. Mon livre tombas de mes mains, ma voix était étouffée par la peur et le choque.

- P-papa... ?

- Quoi ? Répondit-il froidement, comme à son habitude.

Il retira sa veste et la posa sur le porte-manteaux de l'entrée.

- C'est... c'est quoi ? demandais-je en le détaillant du regard. 

C'était la seule chose qui a voulus quitter mes lèvres tremblantes.

-Ce n'est pas tes affaires. Marco est couché ? me demandat-il.

Encore Marco, j'en avais marre qu'il lui donne de l'affection, celle que je n'ai pas reçu et que je ne recevrais peut-être jamais.

J'acquiesça rapidement de la tête avant de me lever du canapé pour aller me coucher.

- Bonne nuit, papa.

Aucune réponse.

Une fois installé dans mon lit, je serai ma peluche contre ma poitrine alors qu'un flux d'émotions me submergeas : la peur, la colère, le choque, la tristesse.

Mes pensées furent rapidement coupées par le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvra et se referma aussitôt. Maman était rentrée. Je percevais facilement ses pas dans les escaliers, se dirigeant vers ma chambre. Elle entra, la fatigue pouvais se lire sur son visage, elle déposa un doux baiser sur le haut de ma tête en s'asseyant à côté de moi.

- Joyeux anniversaire, princesse...

Elle me tendit une petite boite soigneusement emballer dans un ruban rouge.

- Maman...il ne fallait pas. Dis-je en ouvrant délicatement pour voir le contenue du cadeau.

L'année dernière, elle n'avait pas pu m'offrir de présents pour mes 11 ans, par faute de moyens.

J'en ai donc déduit qu'elle avait fait des heures supplémentaires pour pouvoirs me payer cela. Et elle s'en voulait.

Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis un collier à l'intérieur, la chaine était en argent et un pendentif ovale contenant de l'émeraude, je levai les yeux vers elle alors qu'elle me donna un sourire réconfortant, et puis d'un coup, plus rien...

Je me retrouvais seule dans une pièce vide, une chaise au centre où se trouvait maman, attachés, elle était remplis d'hématomes et elle saignait du nez. J'accourus rapidement pour l'aider, lui criant que tout allait bien se passer. Elle me regarda dans les yeux, le bleu en était glacial.

 - Ne me touche pas. C'est de ta faute ! Tu comprends ça ?! T'es inutile ! INUTILE !

Un sanglot m'échappa alors que je me réveillai, ma respiration se fit irrégulière, mes mains tremblaient, et une goutte de sueur qui perlait sur mon front, tout ça m'indiqua que j'avais fait un cauchemar.

Encore.






ENFIIIIINNN LE CHAPITRE 3 ! Vous en découvrez un peu plus sur le passé de notre protagoniste, notre chouchoute, bref.

Aussiiii, regardez le prologue, je me suis rendu compte que le début ne collait pas trop, je vais donc changer la phrase de début, ANYWAYS

Que du love sur vous, prenez soin de vous et de vos proches, bisouuuus

Avec ton mon amour, Lindra. 

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