Explosion Familliale

Chapitre 1 L'explosion

Une douleur insupportable transperça le dos de Leïla. Un sifflement assourdissant lui empli l'esprit. Elle grogna et s'assit difficilement, reprenant peu à peu conscience. Où était-elle ? Leïla cligna plusieurs fois des yeux et se rappela. L'explosion. Le nuage rouge. La fuite effrénée. Sa petite sœur sur son dos. L'arrivée dans le bunker. Le barricadage de toute les les ouvertures. L'arrivée des sept autres personnes qui fuyaient l'explosion. Les hurlements. La nuit. Le silence...

Elle se leva et regarda autour d'elle. La veille, elle n'avait pas pris le temps d'observer l'abri dans lequel elle et sa sœur s'étaient réfugiées. Le sol, fait de grands carreaux gris, était recouvert de poussière. La pièce était très grande mais basse de plafond, humide, et très peu lumineuse. Au fond, se trouvait une étagère qui portait une bonbonne de gaz, une petite plaque de cuisson, quelques vielles boîtes de conserves peu appétissantes, et plusieurs sachets de riz et de pâtes. Et sur le côté, s'empilaient une bonnes centaines de packs d'eau.

Soudain, Leïla sursauta en se rappelant que sa petite sœur Orienta était aussi dans l'abri. Elle la chercha des yeux et la vit en train de dormir, à même le sol, comme elle précédemment. Elle la prit dans ses bras en la berçant délicatement pour la réveiller. La petite se frotta les yeux, sanglota tout doucement et s'agrippa au pull de sa grande sœur. Elle n'avait que six ans et ne comprenais pas ce qui se passait. Après l'explosion, Leïla lui avait directement prit la main et conduite vers l'abri mais comme la petite était trop lente, elle l'avait prise sur son dos. Orienta avait été emmenée dans un bâtiment étrange, elle ne savait pas pourquoi il n'y avait pas ses parents e en plus elle avait dû dormir par terre avec des gens qu'elle ne connaissait même pas. Quel cauchemar !

Une autre personne se réveilla. Il était beau, les cheveux bruns-noirs, yeux verts mais il était aussi très narcissique. C'était le voisin de Leïla et de sa famille. Il s'étira, sortit un miroir de sa poche, fit un clin d'œil à son reflet, s'envoya un baiser, puis rangea son miroir et sourit. La brune leva les yeux au ciel avec exaspération. Tom étais certes très beau, mais l'intelligence l'avait délaissé depuis bien longtemps. Le garçon balaya la pièce du regard, puis se dirigea vers June, la belle blonde au teint pâle, beauté parfaite, au yeux gris perçants qui reflétaient une intelligence et une gentillesse infinie. Il lui caressa les joues, lui prit le visage et l'embrassa. Celle ci se réveilla en sursaut, poussa Tom, le retourna vivement puis elle lui prit le bras et le tordit en arrière. Il gémit de douleur et en réponse elle lui crachat sur le visage.

« Imbécile ! Comment oses-tu m'approcher ? Je t'ai déjà dit mille fois qu'on est pas compatibles ! De toute manière, je te hais ! Tu est faible et bête, je suis forte et intelligente. Ne me touches plus, ne m'approches plus, ne regardes plus, ne me parles plus. Je suis déjà obligée de respirer le même air que toi, ne m'en demande pas plus !» Elle le lâcha d'un coup et il tomba au sol, déçu et honteux. Les cinq autres, qui s'étaient réveillés entre-temps, alertés par le bruit, le regardaient avec dégoût.

Il y avait Rayan, le métisse de 19 ans, grand et bien bâti, cheveux noirs en batailles et les yeux eux aussi d'un noir profond. Il y avait aussi Stella, une brune de 25 ans, bien bronzée, les yeux verts et surtout très très musclée car elle venait de se lancer dans une carrière de culturisme. Un petit garçon du nom de Louis s'était dirigé vers June. Il était blond comme elle , et lui ressemblait sur touts les points sauf que l'air confiant et revanchard de June étaient remplacés par un air apeuré chez le petit bonhomme. Il avait 8 ans et il se réfugia dans les bras de sa sœur bien vite. Se cachant derrière Stella, se trouvait une petite fille de 4 ans qui refusait de dire son prénom. C'était la jeune sportive qui l'avait vue et attrapée durant l'explosion par conséquent la petite ne la quittait pas d'une semelle. Sa grande particularité, c'était qu'elle était albinos. Elle avait la peau d'un blanc parfait, des lèvres et des yeux rouge sang, de très longs cheveux blancs pur et une petite frange sur le front.En dernier, se cachant dans un coin de la pièce, tremblait un petit garçon de neuf ans se nommant Gary. Il était roux, avait des yeux bruns châtaignes, le visage couvert de taches de rousseur et était petit et tout fin.