𝔻𝕒𝕟𝕤 𝕝'𝕠𝕞𝕓𝕣𝕖 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕔𝕚𝕥é [ℤ𝕠𝕃𝕦]

Chapitre II - Mais qui est-il ?

Tard dans la nuit, il déambulait dans les couloirs du palais au carrelage froid.
Il admirait les peintures et les tableaux aux murs malgré qu'il les avait déjà vu et revu des milliers de fois.
Il arrive au bout d'un couloir qui se sépare en deux routes, l'une opposé à l'autre.
Il tourne à gauche et pense à retourner dans sa chambre, il ouvre la grande porte en bois et reste légèrement dans le déni.

?-" Mais c'est pas ma chambre ça.."
Il écarquilla les yeux quand il se rendu compte qu'il se trouve dans les cuisines du palais.

Il fit demi tour et se retrouva face à un homme de taille moyenne, portant des lunettes fines.
Il s'agit de son père, le roi Kôshirô.

Kôshirô-" Zoro.. que fais-tu dans les cuisines, tu avais un creux ?"
Dit son père d'un ton amusé.

Zoro baisse les yeux, il sait bien que son père le taquine mais il s'agit d'un gros défaut auquel Zoro ne se fait pas : il a un sens de l'orientation inexistant.
Même après les 18 dernières années passées dans le palais Zoro est incapable de s'y retrouver.

Zoro-" Oh papa, c'est toi.. que fais-tu réveillé à cette heure?"
Souffla Zoro, définitivement gêner de se retrouver face à son père, alors qu'il est... perdu.

Il est tout bonnement paumé dans sa propre demeure.

Kôshirô-" je te retourne la question Zoro" Dit-il en acquiesçant un petit sourire.

Zoro-" Oh, eh bien, je.. je me baladais je ne trouve pas le sommeil "
Dit Zoro en se grattant l'arrière de la tête.

Son père ricana et lui fît signe de le suivre.

Ils marchèrent dans les grands couloirs du palais, dont les murs sont tous décorés et recouvert de peintures.
Kôshirô s'arrêta devant une grande porte en bois sculptée.

Kôshirô-" Tu sais Zoro, il serait temps que tu choisis une fiancée, ou un fiancé plutôt, je ne veux pas forcer ton mariage, mais il faudrait choisir un allié de confiance, et bon pour le commerce, mais aussi et surtout pour ton bonheur."

À ces mots, Zoro fût légèrement agacé,
ce n'était pas la première fois que son père lui faisait part de son envie.
Mais il avait raison, Zoro devait se marier pour aider la cité à prospérer.

Zoro-" Oui papa mais..."
Mais Zoro avait beau chercher à travers tout les royaumes, pas un prince ou une princesse l'avait intéressé, aucun.

Zoro-"Mais vous avez bien vu, vous étiez avec moi quand on a cherché..."
Il se sentait désolé, car à cause de lui, le royaume ne pourra s'agrandir à l'aide d'une alliance.

Kôshirô-" Zoro..on en a déjà parlé, tu n'as pas à t'en vouloir.
Je comprends, mais pense d'abord à toi.
Quand je parle d'un mariage, ne pense pas qu'à l'alliance."
Kôshirô l'avait dit avec honnêteté, il avait vraiment le cœur sur la main.
Zoro devait bien être heureux d'avoir un père tel que le sien.
Un roi exemplaire, qui n'espérait que le bonheur de ses sujets, et surtout celui de son fils unique.
Il devait bien être le seul roi à ne pas penser aux alliances possible à l'aide d'un mariage arrangé.
Et Zoro en était reconnaissant.

Zoro-" Merci, merci pour tout."
En réponse le roi hocha la tête et lui sourit.

Mais Zoro ne comptait pas rester patiemment dans sa chambre en attendant de trouver le sommeil.
Il avait un faible pour les balades nocturnes, et n'allait pas s'en priver ce soir.

ᄽ  ᚁ ᚁ  ᄽ

Un homme vêtu d'une capuche et d'une large cape verte pour les nuits froides, on ne pouvait percevoir son visage, de plus il faisait sombre, et personne ne traînait si tardivement dans les rues de Thousand Sunny.
Si, si il y avait encore quelques bars ouverts, et donc un peu de vie dans les bas quartiers.
Le seul bar que Zoro avait retenu pour se repérer, c'était celui de Sanji.
Un cuisinier talentueux, et son talent avait estomaqué Zoro, qui se demandait comment un homme aussi doué ne soit pas dans les cuisines d'un restaurant du centre-ville.

I

l travaillait avec son père Zeff, dans le Baratie, et Zoro n'hésitait pas à passer quand il avait un creux.

Il poussa la porte et entra, il n'y avait plus grand monde à cette heure-ci, alors il s'avança vers le comptoir et regarda Sanji à travers sa capuche.

Zoro-" salut sourcils en vrille, un saké s'il-te-plaît" annonça Zoro affichant un petit sourire en coin.

Ce surnom ne plaisait guère à Sanji, mais ça Zoro n'en avait que faire, et Sanji l'avait bien remarqué.

Sanji-" Je te sers ça " Répondit sèchement ledit sourcil en vrille.

Après quelques minutes, Zoro remarqua le regard insistant de son ami sur lui, et le questionna.

Zoro-" Pourquoi me regarde-tu comme ça emmerdeur de cuistot ?"

Sanji-"Eh bien.. il court une rumeur comme quoi un mariage arrangé arrive sur toi, bretteur du dimanche.." Souffla Sanji avec une pointe d'amertume.

Zoro ricana et regarda le cuisinier avec amusement.

Zoro-" Cette rumeur est fausse, mon père m'a justement parlé de cela avant que je partes, il me laisse libre arbitre pour mon mariage, et j'en suis plus que reconnaissant "
Sourit Zoro, il ne le montrait pas forcément à son père, mais il était vraiment heureux de cette décision et allait en profiter pleinement.
Et heureusement Sanji était là, car lui seul connaissait son identité sous cette épaisse capuche verte, il était le seul à qui il pouvait se confier.
Il tenait à cet ami, son seul et unique compagnon.

Zoro-"Il est temps pour moi de rentrer, merci et à bientôt ".

Sanji adressa un signe de la main au bretteur et se retourna pour reprendre ses corvées.

ᄽ  ᚁ ᚁ  ᄽ

Zoro réussi à rentrer après 4 détours, mais il assura à sa propre conscience que c'était pour se balader.
Oui.. pour se balader.

Il se coucha pour quelques heures et se releva vers 10h, réveillé par la douce mélodie des tintements du clocher.
Il se dirigea vers la salle à manger, et fût surpris d'y retrouver beaucoup de domestiques en train de parler à kôshirô.

Kôshirô-" Une alliance ? Mmh.. nan j'attends l'avis de Zoro, il choisira en temps et en heure, déposez lui ces documents dans sa chambre je vous prie "
La voix calme et apaisante de son père retentit dans ses tympans, mais les paroles qui l'accompagnait étaient encore plus apaisantes.

Son père était décidément un homme bien et il n'en a jamais douté.

{NDA}:
Merci d'avoir lu et à bientôt pour le prochain chapitre !
1100 mots.

Prochain chapitre : un quotidien chamboulé.