Concours wattprincexxe ( été ) 2015

17 roman d'amour

PROLOGUE

-"Donne-moi la prophétie !" ordonna la voix.

Armelle frissonna. Cela faisait une semaine complète qu'elle était prisonnière dans ce trou. Elle ne connaissait pas l'identité de son tortionnaire, mais elle sentait ses pouvoirs.. Des pouvoirs hors du commun... Elle avait peur, faim et froid... Elle voulait surtout retourner chez elle, aux Lys ! -"Dès que je l'aurai, tu pourras retourner avec tes amies. Tu ne te souviendras de rien, personne ne pourras donc t'accuser..." reprit la voix, d'une intonation doucereuse.

-"Non."

L'homme se mit à rire. Il s'arrêta rapidement et regarda sa proie avec un regard froid et cruel.

"C'est pas un regard humain..." pensa Armelle et elle frissonna.

-"Trop loyal ? Que c'est drôle... J'ai été comme toi, il y a des millions d'années de ça. Fais attention, la loyauté ne paye pas ! Mais libre à toi de rester fidèle. Ton sort n'en sera que plus cruel !"

-" Vous mentez," réussit à articuler la jeune fille," vous mentez, la loyauté est une très belle et très grande qualité !"

-"Vois la comme tu veux... Je la tiens pour néfaste et inutile... Mais bon, disons que c'est la liberté de penser !

Inconsciemment, Armelle se mit à penser au dernier livre qu'elle avait lu, Percy Jackson, et à son défaut fatal, sa trop grande loyauté envers ses amis... Se pourrait-il qu'elle soit comme lui ? Elle chassa cette pensée importune, il ne fallait surtout qu'elle se déconcentre, sinon elle ne tiendrait pas l'interrogatoire. Pour une fois, il était gentil avec elle, mais elle savait pertinemment qu'il allait bientôt perdre patience et passer aux actes...

-"Tu as raison, je suis en train de perdre patience..."

-"Comment le savez-vous ? Enfin pas que vous perdez patience, mais ce que... ce que je viens de dire ?" bégaya-t-elle. -"Mon petit doigt me la dit," répondit il sarcastique. " Pour en revenir à des choses sérieuse, tu me la donne, ou ..."

-"Vous êtes un monstre !" siffla la jeune fille.

L'homme la gifla.

-"Ne me parle pas sur ce ton ! Je suis las d'attendre. donne-moi cette prophétie ou je te forcerai à le faire !" Aboya-t-il.

-"Jamais !" fut la réponse.

-"Comme tu voudras..."

Armele était attaché par deux chaînes qui lui sciaient les poignets. Elles devaient être ensorcelée car elles l'empêchaient de se servir de ses pouvoirs. Elle sentit une aiguille s'enfoncer dans son cou.

-"Bouge pas, le sérum fera effet dans quelques secondes. J'aurais préféré m'amuser un peu plus, mais tes crétins d'amis ont retrouvés ta trace et seront là dans quelques minutes... Dommage, je suis sûr qu'on aurait fini par s'entendre, toi et moi," dit-il en lui caressant la joue.

-"Ne me touchez pas !" hurla-t-elle.

Il la gifla de nouveau. Son cerveau s'embrumait, et elle perdait le contrôle de ses actes.

-" Donne-moi la prophétie, maintenant." demanda-t-il doucement. "Il ne faut pas... Il... ne... faut..." La tentation était trop forte, et elle perdit ce qui lui restait de contrôle.

-"L'ombre s'étendra sur la terre,

Ralliant à lui les foules.

Le Phénix s'interposera

Mais..."

-"MAIS QUOI ?" vas-y continue ?" hurla l'homme

la jeune fille ne continua pas... Elle se taisait maintenant, ses yeux était serein. Elle savait qu'elle allait mourir. L'homme s'approcha d'elle. Armelle vit pour la première fois son visage, un visage d'une beauté surnaturelle, et ses yeux... Des yeux rouges, qui contrastaient par leurs cruautés, au reste de son visage... Des yeux maléfiques...

-"Donne-moi la suite ou je te tue..." menaça-t-il.

-"Tue-moi"

-"Alors, meurt !!!"

L'homme lui saisit délicatement le cou, Il ne serra pas, mais Armelle sentit son sang se glacer, et se rapprochait du coeur.

A ce moment, une explosion ébranla les murs de la caverne, dont un pan entier s'écroula. Une lumière aveuglante envahit les ténèbres. L'homme hurla de rage. Il s'embrasa. Mais avant de disparaître, il dit aux sauveurs d'Armelle :

-"Allez-y, tentez de la sauver ! Elle précédera le Phénix dans la tombe !" Tonna l'homme.

-"Qui êtes vous ?" murmura Armelle.

-"Tu le sauras en temps et en heure." et il disparut dans une gerbe d'étincelle.

Le commando, qui était venu secourir la jeune fille était composé de cinq jeunes gens. L'un d'eux s'approcha d'Armelle. Il étendit la main sur les chaînes, qui fondirent presque instantanément. Armelle le remercia d'un pauvre sourire. Le jeune homme s'inclina devant elle. Armelle, prise d'un vertige soudain, s'écroula sur le sol...

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