ZaynLe proviseur de mon ancienne université m'a appelé hier matin pour que je donne des cours particulier à une certaine élève, comme si je n'avais que ça a faire.
Heureusement que cette mystérieuse élève étudie le commerce comme moi je l'ai fait sinon je ne lui serai d'aucune aide.Il est à présent 11h30, l'heure à laquelle j'avais rendez vous, et je suis toujours sur ma moto. Mais le proviseur n'aura rien à me dire car il a besoin de moi, ils ont besoin de moi. Comme moi j'ai besoin de l'argent qu'il va me donner. J'arrive devant la prestigieuse université de Paris, la plus réputé de France, paraît-il. Je descends de ma moto, enlève mon casque et le coince sous mon bras, avant d'avancer vers l'entrée de mon ancienne école. Je me faufile dans les couloirs remplis d'étudiants et d'étudiantes qui me font les yeux doux. C'est vrai qu'avec mon style de motard, ma peau basané et mes grands yeux verts, j'attire les regards, sans vouloir flatté mon égo. Je suis arrivé dans le bureau du proviseur, salue la secrétaire et me dirige vers le proviseur et l'élève en question. Elle est de dos alors je ne l'a vois pas très bien.
-Oh tiens le voilà ! dit le proviseur à mon attention.
J'entre dans le bureau.
-Bonjour monsieur le proviseur, excusez moi du retard c'est un plaisir de vous revoir. dis-je pour flatté son égo, déjà bien trop grand.
plus que le mien.Car entre nous, je dois bien l'avouer, je ne l'ai jamais vraiment apprécié. Même si ce n'est rien comparé à la haine que je porte à mon ex professeur d'économie, qui est extrêmement pervers.
A l'instant où ces salutations sortent de ma bouche l'élève se tourne vers moi. Ses cheveux long d'un noir profond, auparavant posés sur son épaule, retombent sur son dos causé par le mouvement de sa tête. Mon regard qui été posé sur le proviseur se pose à présent sur elle.
Mon visage se décompose.
....
Non.
Pas elle.
N'importe qui, mais pas elle...
J'ai l'impression de rêver c'est pas possible.Je la regarde avec insistance, sans savoir mettre de mots sur ce que je ressens.
Ses yeux perçant se posent sur mon visage avant de croisé mon regard. J'entends le stylo, qu'elle tripotait entre ses doigts fins, rebondir sur le sol. On se regarde, tout les deux, avec surprise et incompréhension. Ce regard dure de longues secondes qui me semble être une éternité.
Dieu ce que j'aime ses yeux.Je les ai toujours aimé.
Ils sont si hypnotisants.Je me décide à aller ramasser le stylo qui été tombé aux pieds de sa chaise. Je le ramasse et lui tends. Elle releva la tête vers moi et murmura:
—Merci
Cette voix.
Sa voix.
Je ne saurai vous dire ce que je ressens à ce moment précis. Je suis parti à 800 km d'elle, pour la fuir, mais il fallait qu'elle me suive. Comment est-ce possible qu'avec toutes les villes qu'il existent en France on se retrouvent dans la même ? Et d'avoir fréquenté la même université ? Il fallait que ça tombe sur la seule fille que je ne veux plus voir. Elle me rappelle mon passé que je désire tant oublié. Mais si je doit être tout à fait honnête je n'ai pas passé un jour de ces trois maudites années sans penser à elle.
Léria...
Ma Léria.
Elle m'a tellement manqué mais je devrai l'ignorer, je ne peux pas me laisser rattraper par mes émotions, ni elle d'ailleurs. Je vais lui donner ses cours et après, tout sera fini nous n'aurons plus aucun contact.
Pour la deuxième fois.-Bien, commença le proviseur, commençons par les présentations.
Léria, voici Zayn Smith.
Zayn, voici Léria Davis.Je tourna ma tête vers elle et prononça en lui tendant ma main :
-Enchanté Léria
-Enchanté... Zayn me répondit elle en serrant ma main. Son contact fit frissonner mon épiderme et je crois qu'elle aussi car elle retira immédiatement sa main.
-Bien, Zayn je t'ai appelé car Léria a du mal au niveau des cours et surtout en économie. Et je me rappelle que toi tu était assez doué alors qui de mieux que toi pour l'aider ? poursuit le proviseur.
-Monsieur le proviseur, vous savez je pense toujours que ce n'est pas néc- ...
Il ne fit pas attention à Léria et reprit :
-Vous devrez vous voir trois fois par semaine après les cours et je te paierai ce qu'il faut.
-Très bien, merci monsieur. répondis-je poliment.
-Vous pouvez commencer dès aujourd'hui après tes heures de cours Léria. Tu finis à 14h me semble t-il.
-C'est exact, répond Léria
Le proviseur se leva, se dirige vers la porte pour l'ouvrir et nous inciter à partir.
-Parfait, alors nous nous reverrons dans trois mois pour voir si tu as progressé.
-Très bien merci, au revoir. dis je
en sortant de son bureau suivis de près par Léria.-Oui au revoir.
Il nous salua de la main et referme la porte. Nous sortons dans le couloir. Il est désert, Les élèves doivent déjà être en classe.
Léria posa son regard sur moi. Je posa également le mien sur elle, elle tourna la tête gênée.
-Tu as cours la ?
-Non j'ai une heure de libre. me répond t-elle.
-Hm.
Je dois bien avouer que je suis totalement perdu, je ne sais pas quoi lui dire et ça commence à m'agacer.
-Passe moi ton téléphone.
-Quoi ?
Elle est sourde ?
-Passe moi ton téléphone. dis- je pour me répéter.
-Pourquoi ?
Ok, elle commence vraiment à m'énerver.
-Je ne me souvenais pas que t'étais aussi chiante. Passe le moi c'est tout.
Elle me tendis son téléphone en levant les yeux aux ciel.
Elle a mangé du lion ce matin ou quoi ?
Je le saisis et tapa mon numéro.-Tiens voilà.
-T'aurais juste pu me dire que t'allais me donner ton num, t'avais pas besoin de me parler aussi mal.
Cette fois si c'est moi qui lève les yeux au ciel.
-C'est bon t'as fini ? Si oui, à toute à l'heure.
Je me retourne et commença à partir quand elle m'interpelle.
-Zayn attends, je me retourne vers elle.
Tu ne me demande pas mon numéro ? dit elle avec un sourire narquois et un regard joueur.Mes lèvres s'étirèrent.
-Pas besoin chérie je l'ai déjà, à part si tu l'as changé ?
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Le syndrome des cœurs brisés
Romance« Tout peux écrire le futur mais rien ne peut effacer le passé »